L’international marocain, Abdeslam Ouaddou, qui évolue dans le club français de Rennes (Ligue 1) est indisponible pour trois semaines. Blessé lors de la préparation du onze national, le défenseur marocain souffre d’une déchirure au quadriceps…et non d’une simple contracture comme l’avait diagnostiqué l’IRM pratiquée il y a trois semaines à Rabat !
Encore une fois, la gestion de nos athlètes est pointée du doigt. Une déchirure n’est pas une contracture et les conséquences médicales sont autrement plus délicates pour un sportif de haut niveau.
L’international marocain, Abdeslam Ouaddou, vient de faire la dramatique expérience du manque de rigueur de notre médecine sportive. A l’issue du match de préparation des Lions de l’Atlas face au Zimbabwe disputé à Marrakech, le défenseur marocain s’était blessé à la cuisse.
Une IRM pratiquée le lendemain à Rabat avait diagnostiqué, selon nos médecins sportifs, une simple contracture. On avait alors rassuré Ouaddou sur la gravité de sa blessure. Certes, il ne pourrait pas disputer le premier match de la CAN 2006 contre la Côte d’Ivoire, mais tous les espoirs étaient permis pour les rencontres suivantes. Serein, l’international marocain a donc rejoint le camp d’entraînement pour préparer le deuxième match du onze national contre l’Egypte.
Lors de cette séance de préparation, en dégageant un ballon de la jambe gauche, Abdeslam Ouaddou a alors ressenti une violente douleur dans le quadriceps qui laissait présager une blessure plus grave. Une nouvelle IRM pratiquée au Caire a confirmé immédiatement que Ouaddou était victime d’une déchirure…et non d’une contracture !
Cette erreur de diagnostic aurait pu avoir des conséquences encore plus dramatiques pour la carrière de notre international marocain en remettant notamment en question la suite de sa saison à Rennes.
Pour l’heure, Abdeslam Ouaddou a été mis au repos. Il devrait reprendre le chemin de l’entraînement dans trois semaines.
En tout cas, cette erreur de diagnostic illustre hélas encore une fois le manque de rigueur et de professionnalisme de nos responsables sportifs et leur manque de considération pour nos joueurs qui viennent, de bon cœur, se mettre au service du onze national.
Karim Dronet
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