Les amateurs du ballon rond attendront sur des charbons ardents ce que les assemblées générales de la Fédération Royale marocaine de football, celle du GNFE I et II ainsi que celle du Groupement national du football amateur vont prendre comme décisions importantes concernant les structures et les personnes. Des assises où les responsables devront répondre de tout ce que le football national, dans toutes ses composantes, a vécu ces derniers temps.
De la pâle participation de l'équipe nationale dans la dernière Coupe d'Afrique des Nations jusqu'aux contestations de clubs qui ne cessent de peupler les week-ends sportifs en passant par les «affaires» qui ont secoué le football sous forme de démissions (ou départs) de personnes que l'on croyait «indéracinables».
Aujourd'hui, toutes les composantes du football national sont interpellées pour faire de ces réunions, celles de l'espoir voire de la vérité. Autant les problèmes seront débattus avec franchise, transparence et sincérité autant ils répondront aux attentes de ce public que les machinations, le clientélisme et les querelles intestines ont fini par lasser.
Un public tellement exigeant qu'il n'a trouvé qu'un seul moyen pour manifester son désaccord : celui de bouder les rencontres. Car si l'on exclut quelques ultras qui prennent inlassablement le chemin des stades chaque week-end, les gradins demeurent désespérément vides.
En application du chapitre III de ses statuts, la FRMF tiendra son assemblée générale ordinaire statutaire le vendredi 31 mars. Les sportifs nationaux devront auparavant suivre les travaux d'une autre assemblée générale, celle du Groupement national (GNFE) d'Elite qui aura lieu le 17 mars.
Mais avant toutes ces assises, ce sont celles du Groupement national du football amateur (GNFA) qui ouvriront les débats sur la situation de notre football.
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