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Ça bouge au Wydad de Casablanca

Source : Al bayane

Le WAC est en ébullition, comme un vieux volcan pas mort du tout et dont la vieille terre bénite se réveille, à chaque opportunité, pour nous rappeler à l’heure du débat démocratique, contradictoire et passionné dans certains cas.


«Ce vieux volcan qu’on croyait éteint » comme le chante si merveilleusement bien le grand Jacques Brel est applicable au Wydad.


Surtout que ce dernier ne parvient pas encore à dépasser l’ère Abderrazak Mekouar, dont le legs est toujours présent, tout autant que le souvenir, car le président qui a le plus marqué le WAC n’est pas parti dans le cadre d’une opération d’alternance.


Et comment le pouvait-il, car le Maroc et son sport a, aussi, souffert des années dites de plomb, avec l’ingérence directe, à l’époque, de quelques gros calibres du Makhzen dans le sport.


Seuls le WAC et le Raja échappaient aux instructions du Moqadem, du Cheikh et du Caïd et il était bon d’assister aux assemblées générales du Wydad et du Raja, où les agents d’autorité se faisaient malmener par les avocats et les militants des partis politiques qui n’hésitaient pas à dénoncer la mainmise de l’administration sur ces deux grands clubs, purs produits de la classe politique réformiste et du mouvement national.


Aujourd’hui, on retrouve toujours cette tendance de contestation et de remise en cause, surtout au sein de l’Association «Rouge et Blanc», qui ne fait pas dans la dentelle et qui ose certaines critiques, qui font mouche la majorité du temps et amènent les dirigeants à faire leur autocritique.


C’est une bonne chose, encore que le WAC devrait, à l’avenir avoir son site et son adresse e-mail, animée par son Comité, pour rectifier les fausses informations et rappeler les auteurs de certaines critiques excessives à l’ordre.


Car l’objectif de tous les animateurs du Wydad est d’assurer l’unanimité, même relative, autour du grand projet de la relance du WAC, un club dont l’image n’est pas toujours bonne et qui n’est pas encore commercialisée et vendue au plus offrant.


Sans grand sponsor, la Banque Populaire ayant trouvé l’astuce de se débiner de manière bizarre, inexpliquée et anormale pour une grosse boîte qui veut vendre du «populaire», le WAC ne trouve toujours pas un successeur à feue la Wafabank, l’un des premiers vrais sponsors du football marocain.


On rappellera, au passage, que le Raja a vécu la même ingratitude, avec l’ancien directeur de l’ODEP, heureusement limogé et qui, pendant quatre ans à la tête de cette boîte a tué le sport, décapité les sportifs, fermé la salle omnisports édifiée par M.M Hassad et Halab à coup de millions de dirhams et renvoyé manu militari de son bureau un dirigeant du Raja venu solliciter la relance de la convention sur le parrainage ODEP- Raja.


Franchement, nos banquiers et nos financiers ont besoin de culture sportive et footballistique, pour assurer l’animation de la ville, l’implication des jeunes dans le sport en tant que pratiquants ou entrepreneurs de PME sportives et aussi et surtout en tant que citoyens.


Il y a dans cette histoire du sport, des finances et de l’économie, une grande opération de Développement Humain, pour placer les choses dans leur contexte politique et qu’on nous évite ces épiciers qui viennent grignoter «quat’ sous», des sommes plus qu’insignifiantes pompées à des fins utilitaires moins percutantes que le sport et le football-spectacle !


Donc, le président du Wydad, celui qui est toujours là et qui dit démissionner, au cas où les Wydadis en formuleraient le voeu, M.Abdelilah El Manjra pour ne pas le nommer, se dit fatigué, surtout à cause de ceux qui passent pour des professionnels de la critique et qui n’apportent rien au Wydad.


El Manjra ne s’accroche pas au poste pour le poste et il jure vouloir partir après avoir mis de sa poche et avoir versé pas moins de 220 millions au WAC, toujours de sa poche, pour un club où les mécènes se font rares et où les petits sponsors ne suffisent pas à assurer les bons recrutements, l’engagement d’un entraîneur de haut niveau, le versement des salaires et des primes, avec 30 à 40 millions qu’il faut débourser à chaque opportunité, mensuelle voire hebdomadaire ou quotidienne.


Un casse-tête chinois qui ferait fuir les plus courageux, qui se retrouvent solitaires dans leur action et l’objet de critiques acerbes à chaque mauvaise passe.


De l’autre côté on parle de M.Driss Benhima, comme candidat à la succession de M.Abdelilah El Manjra, qui dit énormément de bien de Driss Benhima et de tous les autres, à l’exception d’un seul qui aurait ruiné le WAC, à son avis et qui n’a rien apporté au club.


On vous laisse le soin de l’identifier, mais il ne s’agit pas de M.Nasredine Doublali qui, nous dit El Manjra «a aidé le WAC et payé de sa poche» et à qui il rend hommage «pour sa modestie, car il veut revenir au Wydad comme simple membre du Comité, ce qui l’honore et prouve son grand amour pour le club et non le siège de président» !


Donc El Manjra veut partir et céder la place à qui la veut et surtout à M.Driss Benhima, si ce dernier fait approuver sa décision lors de l’assemblée générale du WAC annoncée pour le 23 juillet 2005.
Et on nous assure que M.Driss Benhima viendra sur la base d’un programme et amènerait, aussi, un grand sponsor.


Mais il reviendra à l’assemblée générale du Wydad et à elle seule de trancher, pour accepter ou non la démission de M.El Manjra et de cautionner l’arrivée de M.Driss Benhima et de son équipe, à un moment où l’Etat semble s’impliquer davantage dans le football avec le Contrat-Programme du gouvernement et de M.Driss Jettou, qui a porté, tout comme Benhima la carte d’adhérent du Wydad.
Rien n’est simple dans cet imbroglio, mais ce qui est sûr c’est que le WAC bouge dans le bon sens et il y aura de la contestation, tant qu’un «cessez- le- feu» n’est pas passé avec toutes les composantes du Wydad, avec la liberté d’expression accordée à tous ses adhérents.


Sans exclusive, pour que nous retrouvions la grande école wyd

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