Depuis l'introduction de la nouvelle version de la Ligue des Champions de la CAF, en 1997, les Marocains du Raja Casablanca ont remporté la compétition à deux reprises, une performance qu'un seul autre club a réalisée. Pourtant, malgré ces succès, les légendaires Verts n'ont jamais atteint l'aura de leur illustres homologues nord-africains comme Al-Ahly et Zamalek (Egypte), ou l'Espérance de Tunis.
Les succès du Raja en 1997 et 1999 ont consolidé sa position parmi l'élite africaine, mais dans les années qui ont suivi, il a subi des revers en première phase qui ont nui à sa réputation.
En participant à la compétition cette année, les Marocains semblent revenir à leur splendeur passée. Pourtant, ces dernières semaines, certains événements semblent avoir de nouveau freiné le Raja.
Le mois dernier, il s'est fait souffler le titre national, avant de s'incliner dans son premier match de groupe de la Ligue des champions. Et maintenant, il doit faire face au départ de son entraîneur.
Ce week-end, le Français Henri Stambouli a mis fin à une collaboration de six mois qui s'annonçait très prometteuse, mais qui a finalement débouché sur un accessit.
Lorsque Stambouli, ancien sélectionneur national de la Guinée et du Mali, a pris les rênes du Raja en décembre, le club était nettement décroché dans le championnat du Maroc. L'ancien gardien de l'Olympique de Marseille a alors mené une remontée méthodique au classement, aidé en cela par le retour en forme du prolifique attaquant Hicham Aboucherouane.
Oui mais voilà, alors que le Raja avait son deuxième titre consécutif à portée de main, il s'est écroulé lors de la dernière journée de la saison. Contre les Forces Royales Armées, deuxièmes, il pouvait se contenter d'un nul, mais il s'est incliné sur le score de 2:0.
Pas étonnant alors que Stambouli ait annoncé son départ pour les Emirats… Mais ce retrait ne pouvait pas tomber plus mal puisque le Raja se prépare à accueillir les Sud-africains de l'Ajax Cape Town ce samedi.
Al-Ahly met son invincibilité en péril à Aba
Pour les deux clubs, il s'agira là du deuxième match dans le cadre du Groupe A. Ce week-end, nous assisterons par ailleurs à trois autres confrontations de Ligue des Champions de la CAF.
Il y a quinze jours, le Raja s'est incliné par la plus petite des marges (1:0) au Caire, face aux Egyptiens d'Al-Ahly. S'il veut se replacer dans le peloton des prétendants, le club de Casablanca devra faire montre d'une belle force de caractère ce samedi. Sur le papier en tout cas, cette rencontre s'annonce comme la plus facile du groupe, étant donnée l'inexpérience de la formation sud-africaine.
Dans l'autre match du Groupe A, les tenants du titre d'Enyimba accueillent Al-Ahly, qui se rendra à l'extrémité sud du Nigeria, à Aba, avec un bilan de 32 matches sans défaite. Les Egyptiens ne se sont plus inclinés dans la compétition depuis maintenant un an.
Le club du Caire a remporté le championnat national sans perdre le moindre match au cours de la saison 2004/2005. Sa dernière défaite remonte à juillet 2004, à l'occasion de son derby contre Zamalek. Mais cette impressionnante série sera mise en péril au Nigeria, où Enyimba a tranquillement passé la première étape de la Coupe nationale le week-end dernier.
Dans le Groupe B, les deux matches de la première journée se sont tous deux soldés par des nuls. Ce week-end, Zamalek accueille l'Etoile du Sahel au Caire, tandis que l'Espérance reçoit l'ASEC Abidjan à Tunis.
L'ASEC s'est offert de belles batailles face à l'Espérance ces dernières années en Ligue des Champions. Au vu de la forme étincelante des Ivoiriens, celle-ci s'annonce très féroce également. Dimanche dernier, l'ASEC a pulvérisé son grand rival, Africa Sports, sur le score de 4:0 en demi-finale de la Coupe d'Ivoire. Pour l'instant, les hommes d'Abidjan ne se sont inclinés qu'une fois cette saison.
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