La finale de la Coupe du trône de football, édition 2004-2005, opposant le Raja à l’Olympique de Khouribga, aura lieu le 16 juillet au complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat. L’occasion pour le Raja de sauver la saison et pour l’OCK de se confirmer.
Une fois encore le Raja de Casablanca sera mis à rude épreuve. Fraîchement doté d’un nouvel entraîneur, pas si nouveau en fait, puisqu’il s’agit d’Alexandre Moldovan, celui-là même qui a coaché les Vert et blanc à deux reprises, le club casablancais affronte ce week-end l’une des équipes surprises au Maroc, à savoir l’Olympique de Khouribga. Ce sera lors de la finale de la Coupe du trône, édition 2004-2005, qui aura lieu samedi prochain au complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat 17h00. Une finale qui sera retransmise par la TVM et qui mettra aux prises deux équipes en mal de consécrations ces derniers temps. Ayant décroché son ticket d’entrée en finale en l’emportant il y a quelques mois sur la Jeunesse Massira, l’OCK, une équipe aussi stable que bien structurée, disputera la quatrième finale de son histoire.
Les trois précédentes (1984, 94 et 95) ayant été sans succès, l’Olympique ne cache nullement sa détermination à s’imposer. D’autant que le club, confortablement situé au milieu du classement à la dernière saison du championnat, dispose de tous les atouts nécessaires pour une bonne prestation. Coriaces, les protégés de Milani n’auront pas pour autant la tâche facile puisque, en face, ils auront affaire à une équipe plutôt mal en point et qui a beaucoup à se faire pardonner auprès d’un public qui ne manquera pas, malgré son mécontentement, de faire le déplacement jusqu’à Rabat.
Le Raja aura bien des choses à défendre. A commencer par sa réputation, quelque peu ternie après les résultats peu convaincants essuyés par les Aiglons verts. A la défaite contre les FAR lors de la dernière journée du championnat sont venus s’ajouter une défaite contre Al-Ahly (Egypte) et un match nul contre l’Ajax Cape Town (Afrique du Sud). Des résultats qui expliquent, même si en partie, le départ de l’ancien entraîneur Henri Stambouli et l’arrivée, en sauveur, de Moldovan, celui avec qui le groupe a remporté le championnat en 1996-1997. Tenant en compte les « je t’aime, moi non plus » qui ont toujours caractérisé les rapports entre le cadre roumain et le public rajaoui, le match de samedi a tout d’une rencontre soit de la réconciliation soit de la rupture. C’est donc avec un match décisif que le Raja a rendez-vous. Pour l’équipe, ce sera l’occasion ou jamais de sauver sa saison surtout après la perte du championnat. En vue de préparer cette finale, le Raja est en concentration à Settat. Le nouvel entraîneur a dirigé la première séance d’entraînement mardi 12 juillet. La finale marquera également le retour de bien d’autres éléments rajaouis. A commencer par Mustapha Chadli. Les autres, à savoir Hamid Nater, toujours blessé, et Réda Sakim, suspendu, ne seront pas de la fête. Sans oublier Nabil Mesloub qui fait un test en Allemagne avec l’équipe bulgare du CSKA Sofia. Démunie, l’équipe n’en aura pas moins la lourde mission de redorer son blason, histoire de bien entamer une saison qui s’annonce d’ores et déjà délicate.
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