La Guinée a perdu la possibilité de rester à cent pour cent dans la course, après ce match de Rabat, qui a fait le plein de public et de sponsors et qui nous rappelle, encore, à cette évidence que la TVM est l'une des plus archaïques du monde.
Franchement, on a été soumis à une séance de torture psychologique, avec les deux accompagnateurs du match, Hariri et Moh, qui faisaient du remplissage et, bien sûr notre confrère Saïd Zadok, seul aux commandes, au moment où pour France-Suisse on avait droit à trois commentateurs, journalistes et consultant.
Couleurs bizarres... et nausée sur la RTM
Pour le commentaire télévisuel et aussi loin qu'on remonte dans le temps, on a toujours été informés et servis par deux journalistes, car un seul ne peut dominer le déroulement d'une rencontre et en tout cas ne peut se regarder en face, pour se parler.
Le coup de la panne électrique, c'est vieux comme le monde de la télé et plus personne n'oserait plus pareille insinuation, surtout quand la caméra ne suit pas et que nous sommes out et ne comprenons rien à ce qui se passe, sur le terrain.
Le pauvre Fayçal Laâraichi a eu beau les secouer, les aider et leur servir le maximum d'opportunités, avec le record battu en Coupes d'Afrique des Clubs, en plus du cross de Paris, que la TVM nous a servi il y a deux semaines.
Mais que peut Laâraichi, quand Hassan Hariri invite le pauvre Moh, un homme de la FRMF et qu'on accule à jouer à l'analyste, quand le journaliste lui-même est dans le béni-oui-oui et va jusqu'à encourager l'équipe du Maroc, pour dire regardez, je suis avec les Lions de l'Atlas et vive l'équipe du Maroc.
Cela, c'est le rôle du public et le journaliste est de tenir de raison garder, y compris quand Saïd Zadok s'est pratiquement félicité après l'expulsion d'un joueur guinéen!
Est-ce cela le commentaire, en 2005, après les longues années de plomb où les matches internationaux ont été manipulés et téléguidés par Saïd Zadok, rarement Lahmar et jamais les autres, tous les autres dont on ne voit le nom que dans le générique et encore!
Pour ceux qui zapaient, ils avaient droit à un France-Suisse professionnel, au moment où Si Saïd Zadok, jouait à la «Tbark Allah Aâlik», «QUI JITAK ?», «Al Hamdou Lillah Allah Ykharraj Sarbinsa Bikhir»!
Aujourd'hui, avec la mondialisation et l'éclatement de l'espace audiovisuel, la TVM, qui va changer, c'est prévu à en croire le ministère de la communication, est appelée à changer les hommes qui ne sont plus à leur place et on aurait aimé voir des gamines et des gamins, ayant l'âge de Hadji et Zaïri, avec un accoutrement et une coupe similaire, nous présenter ce Maroc-Guinée en allant à l'événement et ne pas tenter de s'y substituer, comme dans un Arrondissement, à l'époque des caïds de la RTM.
Pourtant, ce match a été très disputé sur le plan tactico-technique, un régal pour ceux qui l'ont vécu en direct et qui ont vu Chemmakh à l'oeuvre, comme homme du match, incontestablement le meilleur et qui mérite un 10 sur 10 pour avoir mis son affect entre parenthèses et servi son groupe, en étant derrière toutes les occasions les plus éloquentes.
Quant à la Télé, elle a encore raté un rendez-vous en essayant de nous mentir, de nous cacher des choses et d'inviter des copains du coin pour faire dans le tapage et le remplissage.
Ces intrus, personne n'en veut plus et il est anormal qu'on fasse dans les généralités, au moment où le travail de terrain, le reportage et l'investigation, avec des propos critiques et, pourquoi pas des blâmes, s'imposent.
On n'est pas obligé de dire «GOULOU AL AAM ZINE» et on félicitera Badou Zaki de l'avoir compris, au moment où les journalistes de la TVM étaient dans autre chose et ont donné lieu à des insultes et à des crachats dans pas mal de cafés populaires où les patrons ont placé des essuie-glaces sur les écrans!
Non, on n'en est pas encore là, mais c'est pour en rire et franchement vous avez jamais vu les dents de Saïd Zadok, de Hariri et des autres qui se donnent des airs si sérieux et si dramatiques, le faciès des soldats au front, qui ont la responsabilité de porter la charge de tout un pays et tout un peuple sur leurs épaules fragiles.
A quand un commentaire à plusieurs, avec des journalistes et non des NEGGAFATES ?
Belaïd Bouimid
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