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10 questions-réponses pour y croire

Source : Maroc Hebdo

Les Marocains sont profondément convaincus de la chance que peut représenter l’organisation d’une coupe du monde de football, pour une mise à niveau accélérée, presque à marche forcée, des infrastructures et des équipements du pays.
Abdellatif Mansour



Joseph Blatter devrait être parmi nous les 7 et 8 avril 2004. À moins d’un mois et demi de l’attribution de l’organisation de la coupe du monde 2010, le Président de la FIFA ne peut s’offrir un voyage d’agrément. Bien qu’il l’aurait fait avec un plaisir certain dans un pays à grande attractivité touristique. De même qu’il doit se rendre dans chacun des pays candidats, il vient au Maroc pour une ultime évaluation de la crédibilité de notre dossier, des gages d’honoration de notre cahier de charge et de l’avancement de nos tout premiers préparatifs.
M. Blatter connaît le Maroc et le Maroc connaît M. Blatter. Nous nous sommes suffisamment pratiqués au fil de nos trois candidatures précédentes. Une expérience mutuelle qui devrait aiguiser le jugement du patron de la planète foot et nous permettre, pour notre part, d’être dans les meilleures dispositions par rapport à notre ambition. C’est aussi un moment privilégié pour faire le point, par rapport à nous, aussi bien pour les atouts à mettre en avant, que pour les faiblesses à rattraper. Les uns et les autres devant être accompagnés de garanties solides d’actualisation et de dépassement.
Ce n’est pas un examen de conscience, type chaise de la vérité introspective, si tant est que les Marocains sont profondément convaincus de la chance que peut représenter l’organisation d’une coupe du monde de football, pour une mise à niveau accélérée, presque à marche forcée, des infrastructures et des équipements du pays. C’est plutôt une sorte de visite intérieure, en dix questions didactiques, le plus objectivement possible, un état des lieux, un «tour du propriétaire » et un voyage dans les projets réalisables à terme. Allons-y donc, gaiement et sereinement.


1- Le Maroc est-il, réellement, raisonnablement, en mesure d’organiser une manifestation planétaire telle que la Coupe du monde de football, dans sa version 2010?
À question générale, réponse générale, mais néanmoins étayée par des faits de nature sportive. Une donnée fondamentale, dans ce sens : Le Maroc n’est pas né au sport de haut niveau avec sa toute première candidature pour la coupe du monde de 1994.
Si l’on ne s’en tient qu’au football, nos références sur les tablettes internationales ne datent pas d’hier. À deux reprises, nous avons fait parler du Maroc en faisant parler le ballon rond.
À seize années d’intervalle, le hasard a voulu que cela se passe dans le même pays, le Mexique, et face à la même équipe, l’Allemagne fédérale. En 1970, une équipe venue d’un pays lointain tenait la dragée haute aux coéquipiers de Sepp Maier et Uwe Seeler. En 1986, nous avons récidivé face à leurs coreligionnaires, Schumacher et Beckenbuer. Les premiers avaient comme adversaires Driss Bamous et Houmane ; les deuxièmes, Badou Zaki et Biaz.
En Athlétisme, à la même époque, nous avions fait une entrée fracassante sur le podium des Jeux olympiques. C’était en 1984, à Los Angeles, un merveilleux couple sportif a surgi sur les écrans de télévisions de par le monde. Saïd Aouita deviendra la légende du demi-fond, en repoussant des barrières chronométriques supposées infranchissables. Mais c’est Nawal Al Moutawakil qui a le plus ému. Première femme arabe, africaine et musulmane à se voir accrocher autour du cou une médaille olympique en or. Plus qu’une première, un symbole civilisationnel qui a fait pleurer dans les chaumières. Et qui a fait date dans l’histoire des olympiades.
Une ambition, par ailleurs légitime, était née. Le rêve, par ailleurs permis, avait pris forme. Ce n’était évidemment pas suffisant. Encore fallait-il être en mesure de rendre réalisables et l’ambition et le rêve.



2- Justement, quelles sont les conditions exigées par la FIFA pour qu’un pays candidat se voie confier l’organisation d’une Coupe du monde?
Jusqu’aux toutes dernières éditions, pour être éligible, il fallait être soit un pays hyper-développé, soit un pays assez développé. La World cup ne sortait pas de ce club fermé de puissances industrielles réelles ou à fort potentiel. Mexique, Brésil et Argentine, compris. En décidant la rotation continentale, la FIFA a, en même temps, changé de philosophie.
La Coupe du monde ne sera plus, tout le temps, la cerise sur un gâteau tout fait d’infrastructures parfaites et d’économies performantes. Elle permettra aussi à des pays émergents d’émerger un peu plus vers une rampe de décollage économique et pour une place au soleil parmi le concert des nations. Être accepté dans ce dernier élargissement du cercle, cela se mérite. Il ne suffit pas, pour cela, d’une lettre de candidature accompagnée de quelques maquettes approximatives et d’un catalogue de projets évasifs.
La coupe du monde est une entreprise immensément fabuleuse pour être traitée au niveau d’un marketing à la petite semaine, enveloppé d’une logorrhée charitable. Pour accéder au titre de pays hôte, il faut un peu plus qu’un minimum de pré-requis, sur tout un éventail de paramètres incontournables. Ce n’est qu’à partir de là que l’on peut être déclaré apte à souscrire à une obligation de concrétisation des engagements pris dans un cahier de charge dûment ficelé. Le tout soumis à un échéancier rigoureux et un contrôle de suivi très regardant.



3- Où en sommes-nous par rapport à ce carcan de contraintes dans l’espace et le temps ? En clair, quels sont nos atouts pour qu’une institution comme la FIFA, aussi représentative que l’ONU, nous donne un quitus a priori ?
À chacune de nos précédentes candidatures, nous avons mis en avant ce qui nous semblait suffisant à offrir. Notre tradition hospitalière, notre bonhomie accueillante, notre cadre naturel aussi diversifié qu’attractif, notre cuisine alléchante et notre table volontiers ouverte et, bien évidemment, notre folklore distinctif. Le tout sincèrement marqué par un trait de culture sans boniments.
Nous avons également, et à juste titre, fait valoir notre épaisseur historique, notre ancienneté en tant que nation productrice d’histoire, au Maghreb, en Afrique et en Europe. Toutes ces références, qui font partie de notre être collectif, resteront toujours valables. Encore une fois, elles ne sont pas, elles ne sont plus, mieux, elles n’ont jamais été suffisantes. C’est peut-être –c’est même certain- la cause de nos déboires antérieures, en 1994, 1998 et 2006. Au terme d’une quatrième récidive, il était temps que nous changions d’approche. C’est fait. La nomination de Saâd Kettani, banquier de profession, participe de ce recentrage. Il est, de par son profil, le garant de la faisabilité économique du projet. Il en a l’étoffe et le lexique.
La candidature actuelle ne se décline plus, comme par le passé, en discours sonores sur un air de “faites-nous confiance parce que nous sommes sympathiques”. Elle s’exprime en plannings et en chiffres. Elle donne à convaincre en protocoles de travail avec des bureaux d’études spécialisés et confirmés. Elle s’argumente par des contrats avec des holdings et des multinationales pour financer, pour réaliser et pour commercialiser.
Car, une Coupe du monde, en tant que méga-spectacle à l’échelle planétaire, non seulement elle se finance, mais elle doit rapporter. En confiant le dossier à deux groupes de notoriété mondiale, le Suisse Mac Kenzy et l’Américain Alan Rothenberg, les superviseurs de l’actuelle candidature semblent avoir définitivement intégré cette vérité centrale.
Tout comme ils savent que des transnationales comme Coca Cola, Gillette, Nike, Adidas, Bouygues, entre autres, font une coupe du monde, au sens littéral du verbe faire. Mais avant, si elles sont intéressées et impliquées, elles font la décision, au niveau de la FIFA. Maroc-2010 s’inscrit, précisément, dans ce registre. Celui d’un pays qui aspire à la mondialisation, et qui en a la vocation géographique les référents historiques et la disponibilité culturelle. Une coupe du monde pourrait être ce plan Marshall qui le mettrait sur orbite. Reste à savoir ce que nous mettons d’ores et déjà dans la corbeille. Ce qui nous amène à faire le listing, sans complaisance, de nos équipements.



4- Qu’en est-il de nos voies et moyens de circulation, au regard de ce grand rendez-vous mondial que nous souhaitons accueillir ?
Tout en demeurant incomplet, le réseau autoroutier s’élargit, lentement, mais sûrement. L’axe Casablanca-Tanger est achevé. Idem pour Casablanca-Fès. Casablanca-Marrakech progresse en même temps que la tangente Casablanca-El Jadida. Les projets d’extension existent.
Une troisième voie est prévue sur l’autoroute Casa-Rabat, pour 2008 ; ainsi qu’une liaison Marrakech-Agadir, pour 2009. Avec cinq cents Kms de plus, la longueur totale des autoroutes devrait atteindre 1120 Kms d’ici 2010. Ceci dit, l’arborescence des routes nationales laisse encore à désirer, en termes d’aménagement et de maintenance. Particulièrement au niveau des voies d’accès à la zone-Nord, ainsi que vers certaines régions de l’Oriental. Le récent séisme d’Al Hoceima a été, à ce titre, dramatiquement révélateur.
Les moyens de circulation en voies ferrées et transports routiers ne sont pas mieux lotis. Un réel effort est attendu dans ce domaine. Le déplacement de centaines de milliers de spectateurs, entre les villes retenues dans la programmation des rencontres, doit être assuré en un minimum de temps et un maximum de confort.
La privatisation de l’office des chemins de fer, s’il est valorisé, pourrait être la solution pour une modernisation du rail. Avec ou sans coupe du monde. Faisons plutôt avec. Dans la perspective de 2010, Agadir, la seule des huit villes retenues pour le tournoi à ne pas être reliée au réseau ferroviaire, devrait l’être. Une voie Marrakech-Agadir est programmée, mais à la condition que le choix de la FIFA se porte sur le Maroc.



5- Où loger le flot de mordus du ballon rond qui suivront leurs équipes jusque dans nos murs? Avons-nous la capacité hôtelière suffisante et adéquate?
La réponse tombe comme un couperet, claire et nette. C’est non ! Disons, pour ne pas être taxé de briseur de rêve, pas encore ! Pour un pays qui a inscrit le tourisme parmi ses toutes premières priorités, le retard est quelque peu paradoxal. La gestion calamiteuse du CIH, pendant des décennies, est certainement passée par là.
Nous avons, certes, des hôtels de luxe et même de grands palaces à la renommée mondiale. Ces édifices sont bons pour les diplomates et les habitués des conférences internationales, les uns et les autres ne payant généralement que de leurs personnes. Mais ces hôtels haut de gamme ne sont certainement pas dans les paramètres «boursiers» d’un supporter de foot.
Le profil type de celui-ci commence par son budget.
Appartenant, dans neuf cas sur dix, à la classe moyen-moins, plutôt que moyen-plus, il cherche à loger convenablement et proprement dans un hôtel trois ou quatre étoiles de bon aloi. Ce type d’hôtellerie nous manque cruellement. Les cent cinquante mille lits supplémentaires qui doivent être réalisés d’ici 2010, en plus des cent quinze mille actuels, devraient combler ce déficit spécifique. En plus des campings et des campus universitaires qui devraient être mobilisés pour la circonstance. Il est même prévu un hébergement sur neuf bateaux en rade dans les villes côtières.
Se déplacer rapidement, loger confortablement et pas cher, c’est déjà bien, mais ce serait mieux avec une téléphonie performante pour communiquer facilement.



6- Notre réseau téléphonique peut-il supporter un afflux d’appels aussi gigantesque, à un rythme quasi-infernal et dans une période de pas plus d’un mois, sans compter l’avant-veille du démarrage de la Coupe ?
On veut bien croire que «oui», d’autant que Abdeslam Ahizoune persiste, signe et confirme. On peut accorder crédit au patron de Maroc-Telecom ; il n’est pas homme à raconter des bobards.
En plus de ce service semi-public et de Méditel, d’autres opérateurs disposant d’une plus grande surface technologique et satellitaire, pourraient être intéressés par un secteur en pleine expansion, à l’occasion de la Coupe du monde, mais aussi au-delà. L’encombrement du réseau les jours de la fête ne sera plus qu’un lointain souvenir.
Le déferlement gigantesque et concentré de visiteurs venus des quatre continents pose évidemment un problème de sécurité. Un gros problème, par les temps actuels.



7- Aussi est-on amené à poser une question d’actualité «brûlante» : Le Maroc est-il un pays sûr ?
Contrairement à d’autres interrogations qui ne pouvaient, honnêtement, susciter qu’une réponse négative, pour celle-ci, on peut répondre, sans hésitation, «oui»! Et même, à gros problème, un grand «oui». Plus que des atouts, au sens un peu frelaté du terme, la sécurité civile, la quiétude du quotidien et la stabilité politique, sont nos principales denrées nationales. Si un certain mal-vivre sous-tend le phénomène de l’émigraiton clandestine ou la fuite de nos jeunes et brillants cerveaux, ce n’est pas à ce niveau-là qu’il faut chercher la cause.
La cause est dans un mal-développement économique qu’une opportunité comme la coupe du monde de football pourrait précisément rééquilibrer, avec une impulsion à portée durable.
Dire que les attentats de Casablanca, le 16 mai 2003, ne sont qu’accidents de parcours ou que les terroristes d’origine marocaine impliqués dans les attaques du 11 septembre 2001, à New York, ou encore récemment, dans celles de Madrid, le 11 mars 2004, ne représentent qu’un épiphénomène passager, serait mentir avec une grossièreté très inconvenante. Par contre, on peut sérieusement soutenir que l’intégrisme islamiste, dans sa déferlante supra-nationale, n’est pas représentatif de la société marocaine.
Ceci est une vérité vécue qu’il importe de rappeler. Il n’en demeure pas moins que le Maroc reste un pays où l’on peut circuler et vivre en toute sécurité, sans craindre ni pour soi-même, ni pour ses biens ni pour les siens.
On peut donc affirmer, sans risque d’être démenti par les professionnels de «l’internationale sécuritaire», qu’un grand rassemblement humain, tel que la Coupe du monde de football, peut se dérouler au Maroc sans risque. Y compris dans les stades. Les stades, nous y arrivons, nécessairement. Il s’agit de la plus grande fête du football.



8- Pour accueillir 32 équipes pour un total de 32 matchs, dans huit villes, la condition première est de disposer d’autant de stades à la mesure de l’événement, avec les espaces nécessaires d’accompagnement. En avons-nous?
La réponse est «oui» et «non». Un «oui» pour ce qui existe ou ce qui est en cours de réalisation; un «non» provisoire, pour ce qui n’est encore que sur maquette. La moyenne de stades fixée par la FIFA se situe entre 8 et 12.
Le Maroc en propose 9, dont 3 déjà réalisés, à Casablanca, Rabat et Fès ; 3 autres en construction, à Tanger, Marrakech et Agadir ; et 3 projets, sur Meknès, Al Jadida et Casablanca, sous réserve du choix du Maroc pour 2010. Pour tous ces ouvrages, l’erreur du complexe Mohamed V de Casablanca devrait être évitée. Il sera certainement, tenu compte des facilités d’accès et des aires de dégagement, sans lesquels, un stade devient une véritable souricière.
Toujours est-il que, par rapport aux conditions et paramètres exigés par la FIFA, les stades, aussi indispensables soient-ils en tant qu’espaces de jeu, ne constituent pas, cependant, l’élément décisif dans l’évaluation globale de la capacité d’un pays à accueillir une Coupe du monde. Dans la course pour décrocher 2010, le Maroc doit tenir la comparaison sur des registres autrement plus déterminants, déjà évoqués. La compétition engagée depuis plus d’un an sera donc rude.



9- Quelles sont alors nos chances parmi le concert des nations candidates, en général, et face à l’Afrique du Sud, en particulier ?
On peut supposer, à titre de postulat, pas forcément arbitraire, que l’Égypte, la Tunisie et la Libye ne sont pas nos principaux concurrents. Reste l’Afrique du Sud.
Un adversaire dont la taille ne se mesure pas uniquement en termes de puissance économique, mais aussi pour tout ce que ce pays symbolise pour le continent africain. La patrie de Nelson Mandela n’est-elle pas un exemple presque unique de réconciliation nationale et ethnique, après l’un des régimes les plus abjects que l’humanité ait connus. L’apartheid a été dilué dans une concorde civile qui tient du miracle.
Dire vrai sur son challenger, n’exclut pas de lui balancer quelques vérités également vraies. Deux points essentiellement, en guise de faiblesses évidentes. L’insécurité au quotidien et l’éloignement. L’Afrique du Sud détient la palme peu glorieuse des agressions et du crime. Par ailleurs, un billet d’avion pour Johannesburg à partir de l’Europe, coûte excessivement cher, comparé au prix du billet du même point de départ en direction du Maroc. S’agissant de la bourse du supporter type, ce genre de parallèle peut peser lourdement au moment du choix. La proximité du Maroc, pourrait, dans ce poste de comparaison, s’avérer décisive.



10- La décision, précisément, comment sera-t-elle prise, en définitive ?
Le fonctionnement de la FIFA, pour la désignation du pays organisateur d’une Coupe du monde, n’a rien d’original. Cela se fait par le vote des vingt trois pays membres, par rotation, du comité exécutif, plus Joseph Blatter, soit un total de vingt quatre voix. En cas d’égalité, douze voix contre douze, la voix du Président de la FIFA comptera double et fera la différence.
Les pays actuellement représentés sont la France, l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne, l’Ecosse, la Suède, la Norvège, la Russie, l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, les Etats-Unis, le Costa Rica, Trinidad et Tobago, le Japon, la Corée, la Thaïlande, la Turquie, la Tunisie, le Qatar, le Mali, le Cameroun et le Botswana. Les contacts et les tractations vont bon train.
Le Maroc a dégagé un budget de quatoze millions de dollars pour la campagne en faveur de notre candidature. Le maître d’œuvre de cette opération de charme en direction des pays votants et surtout de leurs entreprises, n’est autre que Alan Rothenberg. Président de la fédération américaine de football pendant dix ans et organisateur de la coupe du monde de 1994, aux Etats-Unis, M. Rothenberg est un habitué de ce genre de démarche. Lobbyiste confirmé, il est chargé de rassembler le maximum de voix autour du Maroc.
Pour affûter son argumentaire, Alan Rothenberg pourra aussi faire la mobilisation par les banques marocaines de quelque cent millions de dollars, rien que pour le démarrage des multiples chantiers de renforcement des infrastructures. Le gâteau financier devrait être des centaines de fois plus important, si le choix se porte sur le Maroc.
De quoi faire lécher bien des babines dans le monde des multinationales. Ceci dit, rien, absolument rien n’est joué. Une seule hypothèse peut être avancée, si l’Afrique du Sud n’obtient pas les treize voix nécessaires au premier tour, la balance devrait pencher en faveur du Maroc au second tour. Mais le Maroc peut très bien l’emporter dès le premier tour. L’issue de ce duel ainsi que les pronostics sont très ouverts.
En dehors de cette procédure mécanique, les choses pourraient se décider à partir de considérations politiques, bien en phase avec le contexte international actuel et aussi vrai qu’un vote, ça peut s’orienter.



Au-delà des atouts et des points faibles des uns et des autres, le choix du Maroc peut trouver d’autres justifications. Il s’agit d’un pays à la fois africain, arabe et musulman, dont l’enracinement identitaire n’a empêché ni la tolérance ni l’ouverture culturelle sur l’Europe, et même au-delà. Un exemple plutôt rare par les temps présents. La FIFA n’étant pas un îlot isolé de son environnement mondial, «le cas Maroc», pourrait forcer la décision. Espérons-le. Et d’ici le 15 mai, croisons les doigts, mais pas les bras

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