Source : l'économiste
· 3,7 milliards de DH débloqués dès le 16 mai au cas où...
La candidature du Maroc à l'organisation de la Coupe du monde de football en 2010 semble sur la bonne voie. Tout le monde y croit. Les étudiants de la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales de Casablanca ne sont pas en reste. L'établissement a abrité samedi dernier une conférence sur le sujet. Youssef Bencheqroun, responsable au Comité de candidature du département des infrastructures, de la sécurité et des services, a longuement expliqué aux étudiants les différentes étapes franchies par le dossier du Maroc. “C'est la première fois que le Royaume présente une candidature sous forme de projet, avec ses attentes et ses éventuelles retombées”, a-t-il affirmé.
Le conférencier a réussi ainsi à communiquer son optimisme quant au vote de la FIFA le 15 mai prochain, au parterre d'étudiants venus suivre son intervention. Au-delà des enjeux économiques, “il faut dire que le Maroc s'est engagé avec cette candidature dans des projets d'envergure, et quel que soit le résultat du vote, le pays aura gagné en infrastructures sportives, médicales, routières...”, a-t-il dit. En effet, la construction de trois nouveaux stades a déjà été entamée. Il s'agit des stades de Tanger, Marrakech et Agadir. Le financement de leur réalisation provient du budget général du gouvernement, a indiqué Bencheqroun. Et c'est ce qui fait que cette quatrième candidature a de “sérieuses chances d'aboutir”.
En outre, assure Bencheqroun, le “Maroc dispose de nombreux amis au sein de la FIFA, notamment parmi les membres du comité exécutif”. Mais cela n'empêche que “le dossier marocain est mieux ficelé” qu'auparavant. “Non pas que les précédents comités de candidature n'aient pas fait leur travail comme il se doit, mais la démarche est cette fois-ci différente”, poursuit Bencheqroun. A ce propos, il a souligné que le gouvernement marocain va mettre à la disposition du comité d'organisation 3,7 milliards de DH si le Royaume est choisi pour accueillir l'édition 2010. Toutes les garanties ont été données à la FIFA pour montrer la solidité du dossier marocain. Le Premier ministre a signé en personne des garanties pour chacun des stades en construction, pour qu'il n'y ait aucun retard dans les chantiers.
Bencheqroun a également indiqué que le ministère de l'Equipement et du Transport est déjà à pied d'oeuvre pour la construction des autoroutes et la mise à niveau des transports notamment ferroviaire. Tout en rappelant que le programme autoroutier est déjà bien avancé, il a annoncé que l'autoroute Marrakech-Agadir sera construite en cas d'organisation de la Coupe du monde au Maroc. Sa réalisation sera achevée en 2009. Soit un an avant la compétition.
Aloulou promet un vote maghrébin
· 3,7 milliards de DH débloqués dès le 16 mai au cas où...
La candidature du Maroc à l'organisation de la Coupe du monde de football en 2010 semble sur la bonne voie. Tout le monde y croit. Les étudiants de la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales de Casablanca ne sont pas en reste. L'établissement a abrité samedi dernier une conférence sur le sujet. Youssef Bencheqroun, responsable au Comité de candidature du département des infrastructures, de la sécurité et des services, a longuement expliqué aux étudiants les différentes étapes franchies par le dossier du Maroc. “C'est la première fois que le Royaume présente une candidature sous forme de projet, avec ses attentes et ses éventuelles retombées”, a-t-il affirmé.
Le conférencier a réussi ainsi à communiquer son optimisme quant au vote de la FIFA le 15 mai prochain, au parterre d'étudiants venus suivre son intervention. Au-delà des enjeux économiques, “il faut dire que le Maroc s'est engagé avec cette candidature dans des projets d'envergure, et quel que soit le résultat du vote, le pays aura gagné en infrastructures sportives, médicales, routières...”, a-t-il dit. En effet, la construction de trois nouveaux stades a déjà été entamée. Il s'agit des stades de Tanger, Marrakech et Agadir. Le financement de leur réalisation provient du budget général du gouvernement, a indiqué Bencheqroun. Et c'est ce qui fait que cette quatrième candidature a de “sérieuses chances d'aboutir”.
En outre, assure Bencheqroun, le “Maroc dispose de nombreux amis au sein de la FIFA, notamment parmi les membres du comité exécutif”. Mais cela n'empêche que “le dossier marocain est mieux ficelé” qu'auparavant. “Non pas que les précédents comités de candidature n'aient pas fait leur travail comme il se doit, mais la démarche est cette fois-ci différente”, poursuit Bencheqroun. A ce propos, il a souligné que le gouvernement marocain va mettre à la disposition du comité d'organisation 3,7 milliards de DH si le Royaume est choisi pour accueillir l'édition 2010. Toutes les garanties ont été données à la FIFA pour montrer la solidité du dossier marocain. Le Premier ministre a signé en personne des garanties pour chacun des stades en construction, pour qu'il n'y ait aucun retard dans les chantiers.
Bencheqroun a également indiqué que le ministère de l'Equipement et du Transport est déjà à pied d'oeuvre pour la construction des autoroutes et la mise à niveau des transports notamment ferroviaire. Tout en rappelant que le programme autoroutier est déjà bien avancé, il a annoncé que l'autoroute Marrakech-Agadir sera construite en cas d'organisation de la Coupe du monde au Maroc. Sa réalisation sera achevée en 2009. Soit un an avant la compétition.
A noter que le même jour a connu l'organisation d'une cérémonie en hommage à Abdellatif Semlali, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports. Il avait piloté les deux premières candidatures du Maroc à l'organisation de la Coupe du monde. Le président de la Confédération africaine de football et membre du comité exécutif, de la FIFA, Issa Hayatou, a pris part à cette cérémonie. Le Tunisien Slim Aloulou, autre membre du comité exécutif, y a également participé. Une présence très remarquée même si les membres de la FIFA se sont refusés à toute déclaration concernant la candidature Maroc et ont préféré garder une attitude de réserve. Mais en coulisse, le Tunisien Aloulou promet un vote maghrébin.
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