Source : AFP
Après trois tentatives infructueuses en 1994, 1998 et 2006, le Maroc abat ses dernières cartes dans la course à l'attribution du Mondial 2010 de football, le 15 mais prochain, pour laquelle elle est favorite avec l'Afrique du Sud.
"C'est vraiment notre dernière chance", a déclaré à l'AFP l'Américain Alan Rothenberg, chef de mission de Maroc 2010. "Les Marocains auront le coeur brisé s'ils ne gagnent pas car, avec le système de rotation en vigueur, la prochaine fois qu'un pays africain accueillera une Coupe du monde, cela ne sera pas avant 20 à 25 ans."
Ils étaient six au total à se porter candidats à l'organisation de cette Coupe du monde 2010, une éventuelle première pour l'Afrique. Mais après le retrait du Nigéria et le refus de la candidature conjointe de la Libye et de la Tunisie, seuls le Maroc, l'Egypte et l'Afrique du Sud restent encore en course.
Le pays organisateur sera désigné le 15 mai prochain à Zurich (Suisse) par un comité de 24 membres de la Fédération internationale de football (FIFA).
L'Afrique du Sud fut longtemps considéré comme le grand favori après avoir été coiffé sur le fil par l'Allemagne pour l'organisation de la Coupe du monde
Mais d'après les derniers témoignages, le Maroc a comblé son retard durant les derniers mois et se retrouve aujourd'hui dans une course effrénée avec l'Afrique du Sud à moins d'un mois du scrutin.
"Après son échec, tout le monde s'est pris de sympathie pour l'Afrique du Sud. Mais n'oublions pas que le Maroc avait aussi subi la même désillusion en 1994", a rappelé Rothenberg, qui fut aussi l'organisateur du Mondial américain en 1994.
Nation de football
Il impute le retour du Maroc au premier plan à l'énorme engouement suscité chez les Marocains, les sacrifices de certains hommes et l'appui inconditionnel du roi du Maroc, Mohammed VI.
"Ce qui risque de faire pencher la balance aux yeux des membres de la FIFA", estime Rothenberg, "c'est que le Maroc est une nation de football avec un riche passé tandis que l'Afrique du Sud ne l'est pas."
Le Maroc fut le premier pays africain à se qualifier pour une Coupe du monde (au Mexique en 1970).
L'ancien chef de la commission d'inspection de la FIFA pense aussi que l'Afrique du Sud ne peut plus se prévaloir de la carte Nelson Mandela, son ancien président charismatique. "Nelson Mandela est une figure héroïque mais qu'a-t-il à voir avec l'organisation d'une Coupe du monde? Les membres de la FIFA ne sont pas dupes."
En outre, M. Rothenberg a assuré vendredi que la construction de trois nouveaux stades à Agadir, Marrakech et Tanger, avait commencé avec la fin des travaux prévus en 2007.
Six stades au total - dont une grande enceinte à Casablanca d'une capacité de 95.000 places - seront construits tandis que les trois autres existants (Casablanca, Fès et Rabat) seront rénovés.
Après trois tentatives infructueuses en 1994, 1998 et 2006, le Maroc abat ses dernières cartes dans la course à l'attribution du Mondial 2010 de football, le 15 mais prochain, pour laquelle elle est favorite avec l'Afrique du Sud.
"C'est vraiment notre dernière chance", a déclaré à l'AFP l'Américain Alan Rothenberg, chef de mission de Maroc 2010. "Les Marocains auront le coeur brisé s'ils ne gagnent pas car, avec le système de rotation en vigueur, la prochaine fois qu'un pays africain accueillera une Coupe du monde, cela ne sera pas avant 20 à 25 ans."
Ils étaient six au total à se porter candidats à l'organisation de cette Coupe du monde 2010, une éventuelle première pour l'Afrique. Mais après le retrait du Nigéria et le refus de la candidature conjointe de la Libye et de la Tunisie, seuls le Maroc, l'Egypte et l'Afrique du Sud restent encore en course.
Le pays organisateur sera désigné le 15 mai prochain à Zurich (Suisse) par un comité de 24 membres de la Fédération internationale de football (FIFA).
L'Afrique du Sud fut longtemps considéré comme le grand favori après avoir été coiffé sur le fil par l'Allemagne pour l'organisation de la Coupe du monde
Mais d'après les derniers témoignages, le Maroc a comblé son retard durant les derniers mois et se retrouve aujourd'hui dans une course effrénée avec l'Afrique du Sud à moins d'un mois du scrutin.
"Après son échec, tout le monde s'est pris de sympathie pour l'Afrique du Sud. Mais n'oublions pas que le Maroc avait aussi subi la même désillusion en 1994", a rappelé Rothenberg, qui fut aussi l'organisateur du Mondial américain en 1994.
Nation de football
Il impute le retour du Maroc au premier plan à l'énorme engouement suscité chez les Marocains, les sacrifices de certains hommes et l'appui inconditionnel du roi du Maroc, Mohammed VI.
"Ce qui risque de faire pencher la balance aux yeux des membres de la FIFA", estime Rothenberg, "c'est que le Maroc est une nation de football avec un riche passé tandis que l'Afrique du Sud ne l'est pas."
Le Maroc fut le premier pays africain à se qualifier pour une Coupe du monde (au Mexique en 1970).
L'ancien chef de la commission d'inspection de la FIFA pense aussi que l'Afrique du Sud ne peut plus se prévaloir de la carte Nelson Mandela, son ancien président charismatique. "Nelson Mandela est une figure héroïque mais qu'a-t-il à voir avec l'organisation d'une Coupe du monde? Les membres de la FIFA ne sont pas dupes."
En outre, M. Rothenberg a assuré vendredi que la construction de trois nouveaux stades à Agadir, Marrakech et Tanger, avait commencé avec la fin des travaux prévus en 2007.
Six stades au total - dont une grande enceinte à Casablanca d'une capacité de 95.000 places - seront construits tandis que les trois autres existants (Casablanca, Fès et Rabat) seront rénovés.
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