Joseph Blatter est actuellement au Maroc. Apparemment, le dossier de la candidature marocaine pour l'organisation de la Coupe du monde de football en 2010 est assez avancé.
Les enjeux pour notre pays sont immenses et bien connus, et le Maroc est prêt. Il faut bien mesurer que les investissements qui préparent cette coupe, ne sont pas des actions «off shore». Ils sont d'ores et déjà inscrits dans le processus normal de développement économique et social que le Maroc prépare pour les dix prochaines années.
La Coupe du monde, grâce au travail de la FIFA, est devenue le plus grand des événements mondiaux, toutes catégories confondues. Il faut reconnaître que le président Blatter en fut le maître d'oeuvre, et ce dans des conditions qui n'ont pas toujours été faciles.
Par-delà l'aspect sportif, l'organisation du Mondial est devenue la manifestation qui illustre le mieux la notion d'espace mondialisé, sur tous les plans: sur le plan économique, par les masses d'argent en jeu; sur les plans technique et culturel, par les progrès de communication que ces manifestations induisent, social, par les brassages qu'elle entraîne… Ces coupes sont également des événements politiques de taille: pour le pays d'accueil, pour les gagnants et pour ceux qui se qualifient pour y participer. Des dizaines de millions de personnes vibrent en même temps, regardent la même pub, admirent les mêmes stars…
Le fait que la FIFA ait décidé que la Coupe 2010 sera en Afrique est un signe d'ouverture et de mondialisation incontestable. En effet, à un moment où les clivages idéologiques et culturels semblent revenir en force, la FIFA opte délibérément, dans une démarche volontariste, pour l'ouverture la plus large. Le Maroc, par sa position géographique, par ses choix politiques, culturels et économiques, est sans doute le pays africain qui correspond le mieux au modèle dont le Mondial est le symbole.
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