On savait qu’il y aurait du monde. Et il y en eut à l’hommage décerné à feu Semlali par la CAF, représentée, à Rabat, à son plus haut niveau avec Issa Hayatou et Slim Aloulou, autour du général Housni Benslimane, président de la FRMF, les membres fédéraux, Moufid, Ben Hsaïn, Gartilé et bien sûr Aouzal venu avec les 2 casquettes de responsable fédéral mais aussi de rajaoui. Présence remarquée aussi du président du Wydad, Abdelillah Al Manjra, le gentleman du football...
On aura revu les Abdelhamid Guessous, le digne secrétaire général lors des années Semlali, Attaoui, Ben Zéroual, Belhoussine et Dakine. Il ne manquait au tableau que Medkouri et Lamrani, mais peut-être étaient-ils en voyage ... ?
Et puis, bien sûr, il y avait le fils aîné du défunt, Zaki Semlali. Un Zaki ému et bouleversé par la solennité du moment, mais toujours très remonté contre les accusations dont est victime aujourd’hui la mémoire de son père ainsi que nombre de dirigeants politiques. Il jure de faire triompher la vérité. La cérémonie terminée, on se sépara, chacun retrouvant (pour combien de temps ?) ses occupations de vivant.
On salua encore Abdelaziz Masfioui et Abdelwahad Maâch qui connurent de très près le défunt, à des titres divers.
On philosopha un peu sur le temps qui passe. Et malgré la présence très remarquée de Saâd Kettani, personne ne parla de 2010.
Seul Saïd Belkhayat lisant l’hommage rédigé par la CAF, conclua l’allocution en disant : « Semlali est mort en 2001 sans avoir vu son pays organiser la Coupe du Monde ».
Remarquons que si on n’avait pas 2010 cela pourrait se dire sur toute la population actuelle du pays.
Parlons ici de la Coupe du Monde 2010 et de la campagne du Maroc. Il a été beaucoup fait état cette semaine, et jusqu’en page une de notre journal, du soutien des U.S.A. à la candidature marocaine. De même, la visite (d’ailleurs, à titre privé) de l’ambassadeur des U.S.A. au siège de Marocco 2010, a fait fantasmer plus d’un organe de presse.
Précisions tout de suite qu’entre l’ambassadeur d’un pays et le votant dudit pays, il peut y avoir beaucoup de distance et de différence.
Le langage policé et diplomatique d’un ambassadeur n’engage en rein son pays dans l’attribution d’une Coupe du Monde.
Et Driss Behima en sait quelque chose. « Monsieur 2006 » n’avait-il pas à Marrakech, à la mi-temps d’un match amical au Stade Harti entre le Maroc et les U.S.A, organisé une rencontre avec l’ambassadeur américain, à l’époque. Et celui-ci, en présence de Belqola (que Dieu ait son âme), arbitre du match, de quelques autorités locales et journalistes, avait crié haut et fort que son pays, les Etats Unis d’Amérique allaient être aux côtés du Maroc pour le Mondial 2006.
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