On sait que ce Guinée-Maroc s'annonce difficile et pratiquement vital pour les Lions de l'Atlas, condamnés à éviter la défaite.
Un nul serait le bienvenu et c'est ce que souhaite Badou Zaki, qui sait que nos chances ont été sérieusement affectées, depuis cette mauvaise prestation, contre la Tunisie de Roger Lemerre.
Il est vrai que les Tunisiens ont perdu à Conakry et qu'un résultat positif des Marocains les propulserait en tête d'un Groupe où rien n'est encore joué, malgré la difficulté de la tâche et l'obligation de tous, Guinée, Maroc, Tunisie, Botswana et Kenya de rechercher la moindre opportunité pour rester en course, depuis que le petit Malawi de ce Groupe d'enfer a été mis out, dès le départ.
Pour le match de ce dimanche (16H30), le Maroc comptera sur un effectif de professionnels solides, mais Badou zaki saura-t-il faire preuve du maximum d'inspiration pour mener le groupe au nul ?
C'est d'ailleurs ce qu'espère le coach marocain, qui ne se fait pas trop d'illusion sur l'équipe guinéenne, qu'il a certainement supervisée sur cassette et qui est capable de faire des ravages sur le plan offensif.
La tâche du Maroc ne sera pas aisée, car il lui reviendra de défendre, au moment où l'initiative viendra des locaux.
A moins que nos joueurs professionnels, qui savent tous que la qualification au Mondial leur profitera beaucoup plus qu'à n'importe quel autre intervenant dans les affaires du football, ne partent tête baissée pour créer la surprise et ramener la victoire.
Tout est possible, pourvu que les Lions de l'Atlas croient en leur chance à cent pour cent et se rappellent qu'ils ont été les beaux finalistes d'une CAN 2004 où ils ont eu droit au surnom de "Brésil d'Afrique".
Tous les espoirs sont permis, espérons que tout tourne comme souhaité et que Badou Zaki soit fort inspiré pour un match délicat, certainement le plus délicat de tout son parcours et qui risque de lui coûter sa place, en cas de défaite.
Le Maroc reviendra avec Badou Zaki auréolé ou se mettra à chercher un entraîneur, certainement étranger maintenant que les cadres marocains n'ont plus bonne presse !
Guinée-Maroc se jouera à ce niveau-là, espérons donc qu'il n'en soit pas le cas et que le Maroc l'emporte, car c'est l'équipe nationale qui compte et il serait vraiment triste que nous soyons, encore, écartés du Mondial après l'échec ultime contre le Sénégal en 2002.
Belaïd BOUIMID
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