Fakher, l’entraîneur de l’équipe des FAR fait partie du sérail de notre football comme son nom était lié inévitablement à celui du RCA dont il fit partie comme joueur, comme éducateur, comme entraîneur et comme directeur des jeunes.
Entraîneur, il en avait peut-être la vocation mais il préféra d’abord une formation... d’informaticien avant de franchir le Rubicon et s’investir plus tard comme entraîneur en commençant par les jeunes ! Ce sont les jeunes qui lui apportèrent beaucoup car dit-il, il a fallu lui faire tout un travail sur lui-même, des générations de jeunes rajaouis passèrent sous sa férule, dont un certain Bassir.
Il côtoya nombre de techniciens qui se succédèrent à la tête du RCA mais garde une tendresse particulière pour Lamari.
Plus tard, M. Azmi président de la RSS alors, le sortit de sa coquille rajaouie. Après deux saisons très réussies, il devait signer au FUS à qui, il avait donné sa parole mais le FUS ne donna pas suite ! Si bien qu’il signa au HUSA.
Premier signe du destin, le HUSA qui n’avait jamais rien gagné glana le premier titre de son Histoire l’année où le FUS fut relégué.
Deuxième signe du destin, l’année d’après, le Hassania fut encore champion grâce à ses propres mérites mais aussi grâce... à un nul arraché au RCA de Henri Michel aux toutes dernières minutes !
Le destin allait bafouer quand le KACM récidiva cette fois au profit du RCA en égalisant aux dernières secondes face aux FAR qui firent trembler la transversale juste avant.
Il était dit quelque part que le KACM soit l’élément qui donna à Fakher, une de ses plus grandes joies et la plus grande déception de sa carrière.
C’était, la toute première fois depuis trois ans, et même plus, que Fakher passait à côté d’un titre !
Certes, la RSS perdit une finale mais Fakher n’en était plus l’entraîneur. Il était celui des FAR qui gagna la finale face au WAC si bien que pour la même saison, Fakher réalisa un curieux doublé puisqu’il fut champion avec le HUSA et détenteur de la Coupe du Trône avec les FAR, pour deux titres comptant pour la même saison.
Lors des quatre dernières années, et même au-delà, personne n’a fait mieux que Fakher qui accumule les titres et les distinctions.
Tant pis pour l’Informatique, tant mieux pour le football qui a gagné un entraîneur marocain dont la compétence est reconnue, et dont la gentillesse naturelle en fait d’abord et avant tout un homme attachant que nous avons eu un très grand plaisir à interviewer.
Nous vous livrons ci-après la teneur de cet entretien de l’entraîneur marocain le plus titre lors des cinq dernières années.
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