Tout au long de la partie « FAR-IRT », jouée en nocturne samedi dernier, un constat amer a été relevé. Il n’avait aucun rapport ni avec le jeu ni avec les joueurs. Des bandes qui se présentaient sous la casquette de supporters des FAR ont révélé au plus grand jour la qualité médiocre, vulgaire pour ne pas dire obscène de leur comportement sur les gradins du complexe Moulay Abdellah. Cette « bande » a occupé la partie centrale. Une autre s’est installée juste en bas du tableau électronique, la fameuse « magana » ! Il est aussi important de signaler qu’ils n’étaient pas à leur première sortie.
Déjà lors du dernier FAR/IZK, ils avaient agi de même.
Personne n’a été épargné ni les joueurs des FAR, ni ceux de Tanger et ni les arbitres. Des mots à vous faire rougir de honte. Des mots qui vous mettent en malaise si par hasard vous êtes accompagnés d’une personne pour qui vous devez du respect. Leurs cris ne sont qu’insultes, mots obscènes, « refrains » vulgaires à vous faire rougir de honte... et de colère ! Vous les subissez malgré vous. Vous ne pouvez rien faire. Vous n’avez qu’une seule alternative : ne plus faire le déplacement au stade la prochaine fois.
Ce qui s’est passé samedi sur les gradins du complexe Moulay Abdallah est une honte. C’est grave. Il montre que la déchéance gagne du terrain. C’est un phénomène qui ne concerne pas seulement Rabat. La même journée, en plein après-midi « ramadanesque, la télévision marocaine a été et le témoin et le rapporteur de cette vulgarité qui envahissent nos stades. Lors du match OCS-Wydad, à plusieurs reprises, les micros placés aux alentours du champ du jeu, ont capté, malgré eux, des preuves flagrantes de la « qualité » et du degré de la déchéance des mots et des phrases qui font le tour des gradins de nos stades. C’était encore plus grave, car ces mots transgressent le domaine clos du stade pour envahir les foyers. Ils sont « reçus » en direct par les familles chez eux !
La solution ? C’est un problème d’éducation. Nos jeunes ne respectent plus rien. Ils utilisent les gradins comme dépotoir pour y vider une partie de leur vulgarité.
En Tunisie, face au même problème, les autorités ont placé des policiers en civile au milieu des supporters. Ils prennent les « coupables » en flagrant délit. Des amendes dissuasives leur sont dressées. En cas de récidive, des peines de prisons sont prévues. Cette opération dissuasive a donné ses fruits. Pourquoi ne pas faire de même chez nous ? Souvent, on parle du public qui fuit les stades. Les raisons sont multiples. L’un de ces facteurs est la vulgarité et obscénité qui ont envahi nos stades... sur les gradins !
Le spectacle enregistré lors du dernier FAR-IRT est indigne d’un pays civilisé, surtout musulman, et plus grave encore en plein mois sacré du Ramadan.
A. KITABRI
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