Le 17 juillet 2004, la FIFA avait octroyé la Coupe du monde 2010 à l'Afrique du Sud. La joie qui avait accompagné l'annonce de cet octroi paraît à des années- lumière. Le quotidien de Johannesburg, «The Star » n'a pas mâché ses mots, ou plutôt ses écrits, en révélant que « l'Afrique du Sud est en retard ». Dans l'attente d'une délégation de la FIFA qui effectuera une visite la semaine prochaine, le journal craint que « cette délégation ne puisse rien trouver à mentionner sur son rapport ».
Celle qui devrait, en principe, s'occuper d'organiser la World Cup, en l'occurrence le comité national de l'Afrique du sud, n'est pas encore créée, quoiqu'il ait été annoncé pour la fin du mois d'avril. Une situation qui met le pays organisateur de la World Cup 2010 dans une position assez délicate puisque le pays de Nelson Mandela avait, pourtant, promis de construire ou de mettre à niveau des infrastructures nécessaires à l'événement sportif le plus suivi du monde avant fin 2007 ! L'exemple de ce retard est incontestablement celui accusé par la capitale Tshwane (ex-Pretoria) dont le stade Loftus qui devait voir sa construction achevée fin avril…2005 ! Ce retard n'est pas le seul enregistré dans la marche des travaux.
12 autres stades en construction ou en réfection subissent pareil décalage dans les travaux. Il faut citer dans cet ordre d'idées les stades de FNB et Elis Park sis à Johannesburg.
Le directeur du stade FNB déplore, en effet, le retard de plusieurs mois de la rénovation de son stade dû notamment à la question de la garantie promise par le gouvernement de l'Afrique du Sud à la FIFA pour couvrir toutes les charges concernant l'organisation de la Coupe du monde.
Quant à Danny Jordaan, l'un des responsables du dossier de la candidature sud-africaine, chargé de mettre en place le comité local d'organisation, il se veut plus rassurant. Il a indiqué que «La mise en place du cadre légal du comité nécessite des lois qui seront adoptées par le Parlement sud-africain en décembre prochain avant de commencer la réalisation des infrastructures promises»
Dans sa défense de ce retard, Danny Jordaan a mis l'accent sur la responsabilité tant du gouvernement, des villes, du secteur privé que de la Fédération. Tous ces acteurs se doivent de respecter leurs engagements à l'égard de la FIFA. 13 stades ont été promis ainsi que la mise d'autres infrastructures (hôpitaux, les télécommunications, l'électricité, hôtels, aéroports et la sécurité)
La dernière visite de la FIFA est fixée pour juin 2008.
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