Comme on s'y attendait, l'arbitrage a ravi la vedette à Sousse. Il a certes porté préjudice aux FAR mais a également mal servi l'Etoile du Sahel qui n'a pas besoin d'un appui complaisant tant il regorge de bonnes individualités formant un collectif perforant orchestré par un grand Zoubeir Baya. Les rencontres entre les deux pays aussi bien au niveau national que des clubs ont ce dénominateur commun, à savoir un arbitrage prouvant une certaine affinité pour nos amis tunisiens.
Ce n'est pas une offense que nous jetons là mais c'est une réalité que nous ne pouvons expliquer en public car la vérité n'est toujours pas bonne à dire au risque de jeter de l'huile sur les braises. Restons sportifs pendant qu'on est dans le sport et rangeons ces regrets engendrés par la pratique qui n'obéit pas toujours au seul critère sportif.
Ceci ne doit pas toutefois occulter la part de responsabilité des poulains de Fakhir qui sont tombés dans le piège sachant bien que leur entraîneur savait que sous la pelouse du stade de Sousse, pas mal de traquenards étaient camouflés, destinés aux naïfs. Nos joueurs n'étaient-ils pas préparés pour cette mise en scène prévisible ou ont-ils outrepassé les directives de leur coach ? On ne sait que trop.
C'est vrai que l'arbitre a été mauvais par moment mais ce n'est pas la première fois que nos militaires vivent une telle injustice. On voyait déjà la panique après le penalty discutable accordé à leur dépend. A voir nos joueurs, on jurerait qu'ils étaient déjà éliminés alors que le score a seulement rétabli la parité.
Au lieu de temporiser et surtout de gérer une partie où tout était contre eux, ils voulurent forcer le résultat quitte à sombrer dans l'engagement aveugle. Et ce n'était point un hasard qu'ils soient cueillis à froid par un protagoniste qui a su conserver son calme et se concentrer seulement sur le ballon, sachant bien entendu qu'il n'avait rien à craindre de l'arbitre.
La seconde expulsion stupide dans les rangs des FAR a sonné le glas. Théoriquement seulement car les Armoumen et consorts n'étaient pas encore battus. Mieux encore, ils ont failli scellé la qualification au terme d'un cafouillage où cette fois-ci c'est la malchance qui s'est interposée. Les FAR descendent ainsi au terminus de Sousse concernant la Champion's league.
Ils auront certainement tiré les enseignements qui s'imposent surtout que la plupart de leurs éléments sont venus des bas fonds de la hiérarchie footbalistique et façonnés de main de maître par Fakhir comme il le fit précédemment au Hassania d'Agadir. Ils auront compris qu'en Afrique, la qualification se joue à domicile.
Les FAR restent en compétition africaine mais cette fois-ci dans le critérium de la CAF. Ils recevront le 8 mai prochain le Nigérians du Enugu Rangers. Espérons qu'ils auront retenu la leçon des 1/8 de finale de la Ligue des Champions car l'erreur serait de répéter l'erreur.
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