Ce week-end, l'équipe nationale du Maroc rencontre son homologue botswanaise dans des conditions particulières. Au vu du programme des rencontres jusqu'à présent, le Maroc occupe la quatrième place devant le Malawi et le Kenya. Le premier ne peut pas inquiéter le sommeil de ses co-locataires dans ce groupe 4 et le second, le Kenya, semble se dépêtrer dans la vase de problèmes qu'il a avec la FIFA. Cependant, selon des rumeurs très persistantes, une réunion est prévue entre la première instances qui gère le football mondial et le Kenya. Ces mêmes rumeurs affirment qu'une solution est très envisageable et le retour du Kenya dans le gotha africain est imminent !
Mais devançant l'équipe nationale, avec trois points, se trouve la Tunisie avec deux rencontres (une victoire contre le Botswana (4-1) et une défaite contre la Guinée (2-1). C'est la Guinée qui occupe la seconde position avec 3 points ( une victoire contre la Tunisie) et une exemption. En troisième position, le Botswana, avec 3 points et 2 rencontres, a enregistré une défaite (1-4 contre la Tunisie) et a obtenu une victoire ( 2-0) contre le Malawi.
La rencontre du onze national contre le Botswana demain n'est pour le rassurer. Un match-piège où le coach national très conscient de la difficulté de cette rencontre s'est préparé en conséquence. Pour mettre tous les atouts de son côté, le coach national, Baddou Zaki, a demandé à ce que la préparation se fasse d'abord en Afrique du Sud mais par "manque de moyens", il a, donc, opté pour une préparation sur le territoire botswanais.
Et ce, pendant une semaine !
Une semaine durant laquelle les joueurs marocains auront le temps de s'acclimater aux conditions tant atmosphériques que générales du Botswana.
Une idée judicieuse de la part du coach national et qui aura certainement un effet bénéfique sur le rendement et la manière d'aborder ce match incertain.
L'on se rappelle des conditions dans lesquelles le onze national a dû jouer son match contre le Malawi et les effets de la fatigue d'une périple éreintante ; lequels effets ont failli avoir des conséquences désastreuses au niveau du résultat.
Aujourd'hui, la préparation est sereine et le onze national, avec un moral au beau fixe, va certainement confirmer tout le bien qu'on pense de lui.
Mohamed Mellouk
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