Le Raja élit son président ce soir

Source : L'opinion

Beaucoup d’encre aura coulé sur cette histoire de successeur au président Haj Hanat ; deux candidats qui se manifestent et voilà tout Casa (dans sa partie rajaouie) qui se met à l’heure d’une assemblée générale qui sûrement marquera un tournant dans la vie du club. 5000 dh à payer et à l’heure où nos clubs ne présentent pas un grand choix de services à nos braves adhérents (la vie en famille ; la vie du club ; ça c’est très important) ; on se contente à chaque fin de saison de les réunir pour discuter (critiquer parfois) du futur de leur association et c’est vrai ; ils sont le... pouvoir de décision.

Hamid Souiri et Zaki Semlali candidats à la succession de Haj Hanat ; deux groupes vont se former ; normal ; nous vivons à l’heure de la démocratie ; les pros Souiri comme les pros Zaki vont s’opposer le long de cette campagne électorale ; la rivalité bat son plein et on ne vous cache rien ; des Rajaouis qui se connaissent entre eux ; ils savent qui est derrière Zaki comme ils savent, sur qui, peut compter Hamid (là, Haj Houari, père et fils, Said El Baz se manifestent ouvertement pour Souiri et ils tiennent à le préciser).

Des programmes à présenter ; on a de l’ambition à les réussir comme ça peut être une carte de campagne électorale sans suivi et comme nous le rappelle souvent nos proches adhérents rajaouis ; le programme reste tributaire des moyens financiers dont dispose le club et vous savez quand vous avez à faire à l’urgence des résultats techniques qui doivent être positifs ; le programme ; s’il peut être réaliser à... 30 ou 40% ; c’est déjà beaucoup mieux.

Laisser le temps au temps... juger ; contact porte à porte, par téléphone aussi, et on ne parlera pas des dîners d’affaire (c’est devenu de coutume) ; chacun a vu bon comment convaincre ou influencer tel adhérent à voter X et Y. L’adhérent, et c’est de lui qu’il s’agit ; nous sommes heureux de voir l’élite des électeurs rajaouis ne jurer que par l’intérêt de leur club.

20 jours (même plus) de discussions, de travail de coulisses, de pourparlers accélérées ; retour à l’ancien régime disent les uns ; droit à diriger le Raja pour les autres ; on fait le bilan et on sait qui s’accroche, qui aussi a souvent soutenu son Raja, qui peut apporter un plus à la bonne marche du club (recul, le mot est banni) ; le Raja pour terminer appartient à tous les Rajaouis nonobstant le moindre critère qu’il soit, mais au fait qui des deux candidats possède le plus de voix ; la réponse ; elle est adulte, réfléchie, sage et mûre, elle est déjà dans la tête des adhérents verts.

Nourreddine REGRAGUI