Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
En ce maudit dimanche, tout enfant à peine âgé de 11 ans, j'ai commencé à apprendre la bêtise humaine, l'injustice, le parti-pris. Tous ceux qui ont grandi avec ce douloureux souvenir de Kinshasa, de cet infortuné arbitre en mal de conscience, savent à quel point, le résultat d'un match peut être complètement faussé par l'homme en noir. Notre équipe nationale l'a bien appris depuis. N'est-ce pas Mr Henri Michel et ce fameux penalty en faveur de la Norvège et qui nous a privé de rencontrer l'Italie à Marseille pour le Mondial de 1998 ? Nos équipes l'ont bien appris depuis des années aux différents championnats à travers le périple africain.
En fait cet homme en noir, n'est-il pas juste un homme sous influence ? Ses décisions sont-elles influencées par des intérêts particuliers ? La désignation de tel ou tel arbitre se fait-elle de façon divine ou répond-t-elle au pouvoir en présence ? Qui pèse sur le choix ? Depuis cette injustice de Kinshasa, avons-nous plus de pouvoir de décision ou sommes-nous absents de la scène africaine, internationale ?
Qui de nous pèse sur le choix des arbitres ?
Notre absence chronique des instances décisionnelles nous pénalise et nous payons la note bien salée. Je pense que nous avons le droit de défendre nos arrières. Nous ne doutons pas que l'arbitrage africain a beaucoup progressé et que notre feu Balkola national l'a démontré devant le monde entier.
On me murmure que tel Zorro va jusqu'à rencontrer l'arbitre dans son pays lui proposer monts et merveilles pour favoriser son équipe et obtenir le ticket gagnant. On me dit également que la désignation d'arbitre est sous contrôle d'un certain homme de pouvoir (le fameux zorro) et tout passe par lui. Moi je ne demande que mon droit à l'impartialité de l'arbitrage de cette fameuse rencontre de Tunis le 8 octobre 2005. Je ne veux surtout pas venir me plaindre le 10 octobre incriminant telle ou telle personne car ce serait trop tard, je n'aime pas la chapeau du perdant.
Pour aller droit au but, pesons plus et demandons un arbitre de renom pour ce Tunisie-Maroc qui risque d'être bien le match décisif. Pourquoi pas Collina, Lubos Michel ou autre Merck. Après tout nous nous faisons que défendre l'intérêt du sport et de ses valeurs morales.
Ahmed Bennis
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