Les FAR ne cessent de subir les pires calvaires dans leurs périlleux déplacements en Afrique. Hier encore devant l’ASANTE du Ghana il n’y avait personne du club pour accueillir les Marocains si ce n’était l’initiative du sympathique Jerry qui s’était dépêché pour l’aéroport en compagnie de Abboudi de l’ambassade du Maroc. Le séjour à Kumasi fut terrible et n’a pas été de tout repos pour les FAR qui étaient ignorés, marginalisés par les responsables du club ghanéen et n’avaient trouvé alors où s’entraîner sauf une 1/2 heure dans une Université dans un stade de hockey, dont le directeur ne cessait de harceler toute l’équipe. Malgré toutes ces tracasseries et autres encore plus terribles, nos héros et les responsables des FAR depuis Rabat soutenaient à la régulière le club... même le staff de l’avion spécial devait séjourner cinq jours à ACCRA sur le compte des FAR.
En plus du soleil de plomb, la chaleur torride, la peur de la piqûre de la dangereuse moustique, l’arbitrage partiel à 200%, l’eau qui se coupe par moments dans les chambres... les FAR étaient contraints de se doter de la patience d’Ayoub, ce qui fut fait.
Aujourd’hui, le tirage ne leur avait pas été clément pour cette CAF et les FAR de retourner dans cette terre Africaine qui nous ait encore hostile on ne sait pour quelle raison.
Aussi les FAR en arrivant soit à Abuja ou à Enugu n’avaient trouvé personne à leur rencontre. Ils avaient à dépendre d’eux mêmes pour s’en sortir.
Ils furent par la suite bien tard vers un hôtel de fortune sous forme de baraques disposées comme dans un bidonville. Les nôtres avaient refusé de s’installer dans un lieu à risques où n’existait la moindre forme de sécurité sous toutes ses identités.
Heureusement un ressortissant marocain dû finalement intervenir pour leur procurer un autre hôtel non moins fortuné que le premier et qui passe pour être, dit-on, pour l’un des plus infréquentables. On entassa deux éléments par baraques sous une chaleur torride, dans des conditions primitives élémentaires insupportables qui ne respectent nullement les plus petits des détails d’hygiène de sécurité, de repos, de tranquillité, d’hospitalité.
Les FAR qui avaient donc loué ce soit disant hôtel devaient le payer avant de le quitter aujourd’hui lundi.
C’est ainsi que les responsables des FAR vont envoyer l’argent nécessaire de Rabat ce lundi de bonne heure pour que les leurs puissent enfin quitter l’hôtel en ayant réglé toute la facture exigée et qui pourrait atteindre bien des millions de centimes caution et condition sine-qua non pour que le club puisse être libéré. Sinon il y restera jusqu’à ce qu’il s’acquitte de sa dette...
Voilà donc où même cette Coupe d’Afrique que le Maroc avait bien boycotté par moment et dont nous avons vécu les pires conditions de séjours dernièrement. Cela peut relever de l’incroyable et sortir de l’imaginaire mais c’est la pure réalité africaine que nous sommes obligés de côtoyer malgré nous... et toute à nos dépens. Je sais maintenant pourquoi nos clubs fuient cette Coupe CAF et se battent pour la Coupe Arabe... c’est toute une interminable différence ! Et c’est pourquoi le public des FAR doit être dans l’obligation de mieux comprendre les plus terribles sacrifices consentis pour le club par ses responsables, son comité, ses différents staffs, les cellules dépendantes des FAR, le président de la FRMF... et tous nos résidants ou ressortissants et autres ambassades en Afrique, c’est vous dire.
BABA
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