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MILAN SOUFFRIRA QUAND MÊME

Source : l'équipe

Par David MICHEL


Fort d'une avance confortable de deux buts (2-0), le Milan AC va défier ce soir le PSV Eindhoven au Philips Stadion (20h45) avec l'objectif d'accéder à la finale de la Ligue des champions. Au grand complet, les Milanais sont favoris même si le PSV, bien que diminué, sera dangereux puisqu'il n'a plus rien à perdre.


Milan vers sa dixième finale ?


La semaine qui s'annonce est cruciale pour le Milan AC. La Ligue des champions et le Scudetto, ses deux plus grands objectifs de la saison, se jouent en grande partie à cinq jours d'intervalle, contre Eindhoven ce soir, puis face à la Juventus Turin dimanche à domicile en Série A. Si le titre de champion d'Italie est très indécis, le Milan AC, à moins d'une incroyable surprise, devrait se qualifier pour sa dixième finale de Ligue des champions, sa septième depuis 1989. En seize ans, son bilan est exceptionnel avec pas moins de quatre victoires à la clé (1989, 1990, 1994 et 2003) pour deux finales perdues (1993 et 1995), ce qui place le Milan en tête des clubs européens devant la Juventus Turin (quatre finales) et le Real Madrid (trois finales). Les Milanais n'en sont pas encore là, mais presque puisqu'il ne leur reste plus qu'une dernière étape à franchir, celle du PSV Eindhoven, le club qui a vampirisé Monaco et Lyon aux tours précédents. Les deux buts inscrits à l'aller à San Siro (victoire 2-0) constituent un atout considérable pour le Milan au moment de se déplacer au Philips Stadion, l'antre bouillonnant du PSV. Un exploit des joueurs d'Hiddink est toujours possible même si la plupart des voyants sont au vert pour le coleader du Championnat d'Italie.


C'est donc avec une certaine sérénité que le club milanais se rend aux Pays-Bas une semaine après avoir remporté une victoire qui n'a pas reflété complètement les débats. A San Siro, les hommes d'Ancelotti, à défaut d'avoir contrôlé la partie, ont surtout brillé par leur réalisme effarant. L'Ukrainien Shevchenko et le Danois Tomasson, les maîtres artificiers, ont transformé en or deux des rares occasions de but du match. «Le match retour contre le PSV sera plus dur que l'aller. Ils vont devoir emballer la partie alors que nous, notre premier objectif sera de ne pas prendre de but. Notre force est de pouvoir marquer à tout instant et si nous marquons là-bas, la rencontre aura un tout autre visage» assure le Brésilien Cafu. Les Italiens ont en effet beaucoup souffert pour contenir l'inspiration de Néerlandais décomplexés et ont, une nouvelle fois, pu compter sur une grande partie de leur gardien brésilien Dida, encore irréprochable. Conscient qu'un excès de confiance pourrait s'avérer très dangereux, Carlo Ancelotti a mobilisé tout son effectif, lui qui garde un très mauvais souvenir, et on le comprend, de l'élimination de son équipe face au Deportivo La Corogne (4-1, 0-4) l'an passé en quart de finale après avoir gagné le match aller 4-1. Vingt-quatre joueurs (dont trois gardiens) ont embarqué dans l'avion et, cette fois, le technicien transalpin pourra titulariser son international Alessandro Nesta, suspendu mercredi dernier, et s'appuyer sur Vikash Dhorasoo, de retour de blessure, même s'il sera probablement sur le banc.


Le PSV amoindri


La (toute) relative confiance milanaise contraste quelque peu avec l'inquiétude qui domine dans le clan batave. Bien que séduisant à San Siro, le onze d'Hiddink souffre en silence d'avoir encaissé deux buts lors de son unique défaite de l'année. Un handicap loin d'être insurmontable même si sa tâche est loin d'être évidente, d'autant que l'effectif s'est rétréci et donc amoindri avec la suspension du latéral droit Dennis Ooijer et la blessure de l'attaquant américain Damarcus Beasley. Sans compter que trois autres joueurs, et pas des moindres, sont incertains (le défenseur Bouma et les ailiers Park et Farfan). Pour déjouer la forteresse milanaise, le PSV devra montrer un maximum d'audace et prendre à la gorge son adversaire d'entrée de jeu. Il faudra en tout cas réussir ce qu'il n'a pas su faire à l'aller : battre l'impérial portier brésilien Dida qui n'a plus encaissé de but lors des sept derniers matches européens du Milan. «Ne soyons pas naïfs. Il est clair que remonter deux buts sans en encaisser n'est pas une tâche facile, compte tenu de la valeur de cet adversaire. Mais le match aller, s'il s'est soldé par un résultat négatif, me donne pourtant des raisons d'y croire. A Milan, nous méritions au moins de revenir avec un partage (des points). Nous nous étions procuré quatre ou cinq grosses occasions. Mercredi, il s'agira de reproduire une prestation semblable en n'oubliant pas, cette fois, de marquer» a répété très justement l'entraîneur Guus Hiddink devant la presse. «En football, rien n'est impossible» a confié pour sa part le Sud-Coréen Park. Il n'a pas tort.

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