Aujourd'hui, le Onze national passe son ultime test, à 19h GMT à l'ensemble sportif Prince Moulay Abdallah, avant de s'envoler pour l'Egypte où il participe à la Coupe d'Afrique des Nations que la terre du Nil abrite du 20 janvier au 10 février.
Plus connue sur le plan sportif international par son basket qu'il exporte très bien d'ailleurs (Ex USA), l'Angola pratique un football qui ressemble de près à son homologue zimbabwéenne. Donc digne héritier du football britannique connu et apprécié dans tout le Royaume Uni.
Un football basé essentiellement sur l'engagement physique et les passes longues. Dans ce type de jeu, le ballon peut arriver d'une partie du champ de jeu à l'autre en deux ou trois passes.
Les défenses athlétiques sont plutôt intraitables sur le porteur du ballon. C'est le traitement auquel les nôtres seront soumis tout au long de cette Coupe d'Afrique des Nations 2006.
Le Onze national a déjà eu un avant-goût de ce qui l'attend lorsqu'il a affronté son homologue du Zimbabwe.
Un engagement physique à toute épreuve, une défense qui se regroupe en un clin d'œil. Autrement dit, ce sera le même traitement qui sera réservé, aujourd'hui aux Chamakh, Zaïri, Armoumène, Boussaboune ou autre Hadji.
M'hamed Fakhir, en coach avisé et consciencieux, a certainement eu le temps de revisionner le match de Marrakech. Il a, certainement, tiré les leçons qui s'imposent afin d'affronter les Angolais dans les meilleures conditions à Rabat.
Un stade dont il connaît les moindres coins et recoins. L'accueil du public marrakchi, le manque de sécurité et un champ de jeu déplorable du stade Harti ont fait que les joueurs ont été unanimes à préférer l'ensemble sportif Prince Moulay Abdallah de Rabat.
Mohamed Mellouk
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