Si l’équipe nationale n’a pas tourné à plein régime, compromettant au plus haut point ses chances de qualification au tour des quarts de finale de cette 25ème CAN égyptienne, (défaite contre la Côte d’Ivoire (1-0) et nul blanc face à l’Egypte, il n’en est aucunement le cas côté arbitrage marocain. Le referee Mohamed El Guezzaz, considéré par la commission d’arbitrage continentale comme étant l’un des plus expérimentés et des plus aptes, a été crédité de la meilleurs notre attribuée jusqu’ici. El Guezzaz, qui a officié le premier match du Cameroun contre l’Angola (groupe “B”), a dirigé les débats de cette partie de main de maître et ses décisions ont fait l’unanimité. Ce match s’est soldé sur une victoire des Camerounais par trois buts à un.
Signalons que Mohamed El Guezzaz, officiant dans cette CAN en compagnie de son homologue Abderrahim El Arjoune, est toujours retenu dans la liste prédifinitive des arbitres qui seront présents lors des phases finales du Mondial germanique prévu l’été prochain. Pour l’arbitre marocain, ça sera sa deuxième participation à une coupe du Monde après l’édition nippo-coréenne en 2002.
Outre El Guezzaz, le second arbitre qui a été crédité d’une bonne notre est l’Egyptien Issam Abdelfettah pour sa prestation lors du match qui a opposé le Nigeria au Ghana qui s’est achevé à l’avantage des Green Eagles sur le court score d’un but à zéro.
Par ailleurs, loin de l’arbitrage mais toujours dans le registre de la participation arabe à la CAN, l’Union arabe des journalistes sportifs arabes a organisé mercredi une rencontre consacrée à l’évaluation des performances des sélections arabes. Dans son intervention, le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Mustapha Fahmi, a souligné que les équipes nationales arabes ont toujours joué les premiers rôles dans ce tournoi continental. Que ce soit le Maroc, l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie ou encore le Soudan, ils ont tous été sacrés champions d’Afrique (11 titres), et ont atteint à quatorze reprises le stade des demi-finales.
Pour ce qui est du niveau du joueur arabe, l’ex-gloire du football tunisien, Nabil Maâloul, a tenu à préciser que le football nord-africain n’a rien à envier à celui du sud du continent. Et d’ajouter que si les joueurs de l’Afrique noire s’expatrient en grand nombre et réussissent leurs carrières dans les championnats européens, cela s’explique par le facteur d’adaptation, vu qu’ils rejoignent le Vieux Continent en bas âge.
Si le joueur arabe tient à exercer dans son propre pays, l’exception est maghrébine. Pour les footballeurs marocains, algériens et tunisiens, le problème d’adaptation ne se pose pas en priorité au vu de leur mentalité et style de jeu varié qui intéresse superviseurs et recruteurs de plusieurs clubs européens
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