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Ils reviennent bredouilles pour la sixième fois

Source : MAP

Pour la sixième fois de l'histoire de leur participation à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), les Lions de l'Atlas ont plié bagage dès le premier tour pour rentrer bredouilles de la 25-ème édition de cette compétition africain. Un triste épilogue africain qui rappelle les déceptions des éditions 1972 au Cameroun, 1978 au Ghana, 1992 au Sénégal, 2000 au Ghana et Nigeria, et 2002 au Mali.


Pourtant, les vice-champions d'Afrique en titre ont entamé la compétition avec motivation et n'ont cédé leur premier match devant la Côte d'Ivoire que par un seul but, avant de tenir tête au pays hôte. Mais leur dernier match a été catastrophique (0-0). Devant une équipe libyenne pleine de confiance et bien répartie sur le terrain, les hommes de M'hamed Fakhir, qui ne disposaient que de chances infimes pour la qualification aux quarts de finale, ont joué sans conviction ni concentration, et ont même frôlé le pire.


En fin de compte, le "miracle" qu'attendait l'équipe nationale n'a pas eu lieu : Les Egyptiens ont frappé fort devant la Côte d'Ivoire (3-1), d'ors et déjà qualifiée, pour s'adjuger le deuxième sésame du groupe A, alors que l'autre moitié de l'"équation magique", à savoir une large victoire sur la Libye, n'a pas été accomplie.


En ces temps de déception, on ne peut que regretter les occasions ratées, surtout lors du premier match, où l'équipe marocaine a été plus que convaincante mais malchanceuse. Des points gaspillés qui ont pesé lourd lors du décompte final et condamné les merveilleux finalistes de la CAN-2006 en Tunisie, à une fin d'aventure qui n'est pas du tout digne de leur réputation.


Un aboutissement malheureux qui est surtout le résultat de cumul d'erreurs de la part du bureau fédéral qui, après la démission de l'ex-sélectionneur national Baddou Zaki, a battu un record en matière de succession d'entraîneurs, en se séparant du Français Philippe Troussier deux mois seulement après sa désignation et sans avoir l'occasion de juger son travail sur le terrain.


Fakhir, l'homme de dernière minute qui dit avoir accepté de présider aux destinées de la sélection nationale par "devoir national qui reste au-dessus de tout" même si l'idée de refus lui est passé par l'esprit, n'est en aucun cas responsable de cet échec, en raison de la courte durée de préparation qui était à peine de deux semaines.


Poussé hâtivement dans le feu de l'action, Fakhir avaient la délicate tâche de, ironise-t-il, "désamorcer une bombe à retardement qui risquait d'entraîner d'énormes dégâts ".


Préparer une équipe en deux semaines, à des joutes où participent cinq Mondialistes et six géants du football africains humiliés par leur élimination de la course au Mondial-2006, n'est pas une mince affaire. Les blessures et le manque de compétition sont venus compliquer la tâche du coach national et le priver de plusieurs de ses atouts, notamment en attaque.


Le mal est désormais fait, il faut tourner la page de la CAN-2006, tirer les enseignements et braquer les yeux sur l'avenir, à savoir la CAN-2008 au Ghana et les Jeux Olympiques de Pékin. "Se débarrasser du passif", c'est le mot d'ordre a retenir pour mettre l'équipe nationale sur la bonne voie, surtout que les éliminatoires de la prochaine coupe d'Afrique démarreront dans quelques mois.



Mohammed Benchrif

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