En marge de la cérémonie de l'annonce de la signature de contrat de publicité entre Zaki et la société marocaine d'électroménager, Gold Vision, le coach national nous a accordé un entretien inopiné à travers lequel il essaya de répondre aux interrogations concernant l'ambiance au sein de la sélection nationale, les chances de notre team de glaner son billet pour le Mondial allemand, l'attitude de la presse nationale après le dernier match contre le Botswana et autres questions.
Zaki estime que la tension est dans la rue certes, mais pas au sein de son effectif qu'il considère capable de ramener la qualification du cœur de Tunis. " Je suis rassuré car j'ai un groupe qui travaille ensemble depuis 3 ans. En tous cas, nous nous attendons à toutes les éventualités ". Zaki sous-entend que la défaite est une éventualité et si cela devait arriver, elle ne serait pas la fin du monde.
Zaki s'était-il trompé lors des derniers matches ? " Je ne me suis jamais trompé. Ce sont les autres (ses détracteurs) qui se sont trompés. Si je me tromperai un jour, ça va se refléter automatiquement sur les résultats. Or, dans ce chapitre, personne n'a rien à dire car notre bilan est largement positif. J'ai fait l'objet d'une campagne de dénigrement agressive déjà à la veille de la CAN tunisienne. Là-bas, j'ai été surpris par certains qui posaient avec moi en photo, mais qui écrivent des contrevérités. Heureusement pour eux, Zaki est " Ould Ennass ", il sait pardonner ". Zaki appelle ceux qui voudraient le juger à remonter depuis le premier jour de sa nomination à la tête de la sélection, pour pouvoir le faire correctement. " On ne doit pas juger mon travail sur un match ou deux ". Malgré un bilan effectivement largement positif, Zaki a fait l'objet de critiques acerbes.
Son moral a certainement pris un sacré coup. " La critique ne me fait ni chaud ni froid. Je peux dire que j'en ai subi au point que je pourrais plus vivre sans ". Pour lui, ce ne sont pas les résultats qui ont provoqué l'hostilité du public. " Les supporters ont été manipulés dans le mauvais sens par une certaine presse qui fait dans le mensonge ". Il estime qu'il a toujours eu des relations de respect mutuel avec la presse et qu'il a toujours accepté la critique constructive. " Si on veut se référer au match du Kenya, celui joué par le Maroc n'a rien à voir avec le match trop amical livré par les Kenyans contre la Tunisie.
Ils étaient si dociles que le Maroc pourrait les gagner avec une équipe juniors ". Zaki évoque également la partialité des arbitres. Ces arguments seraient-ils suffisants pour convaincre l'opinion sportive ? Zaki n'y compte pas beaucoup. Pour lui, son seul argument sera le résultat final.
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