Le jeune attaquant Bordelais Marouane Chamakh retrouve avec envie ce samedi lors de la 7e journée de Ligue 1 les champions de France lyonnais qu'il rêvait de rejoindre cette année.
L'international marocain formé aux Girondins de Bordeaux avait attiré les convoitises du président de l'OL Jean-Michel Aulas dès la fin de la saison.
Lui-même n'avait pas caché qu'un départ chez les Gones le séduirait mais le président des Girondins, Jean-Louis Triaud, a mis son veto et l'a déclaré "intransférable".
La chronique estivale y a trouvé son compte, le joueur peut-être moins au point qu'auteur du but du match nul 1-1 contre Lens, samedi dernier, à Bollaert, il a étonné les observateurs en manifestant peu son bonheur.
En février dernier, il avait récolté un deuxième carton jaune et avait été expulsé au Parc des Princes pour avoir retiré son maillot après avoir fait trembler les filets.
"J'étais content mais comme le match n'était pas fini, je voulais rester concentré", explique-t-il cependant. "J'ai tourné la page. Je suis bien ici, je me sens Bordelais. Pour l'instant, je sens qu'on va faire une bonne saison et c'est tant mieux.
Reste que pour lui, recevoir l'armada lyonnaise a un goût particulier bien au-delà des stratégies des clubs, des agents et des joueurs.
"ça fait plaisir de faire des gros matches et notamment Lyon à domicile", dit-il.
"C'est l'équipe à battre. Ils n'ont pas perdu depuis très longtemps. Ils sont impressionnants dans tous les domaines et n'ont pas de point faible. C'est un groupe solide, ils s'entendent bien et c'est peut-être ce qui fait leur force".
Comme d'autres, Chamakh a assisté mardi devant son écran de télévision à la victoire de l'OL 3-0 sur le Real Madrid en Ligue des champions.
S'il a vu une équipe solide s'imposer face à un grand d'Europe, il a également noté que les Lyonnais avaient ensuite "relativisé leur victoire".
"C'est dommage on aurait pu les prendre sur l'euphorie", regrette-t-il avant de souligner que les Girondins devront donc compter avant tout sur eux-mêmes.
"Il faudra jouer par rapport à nos qualités, et ne pas faire trop attention à l'adversaire", dit-il.
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