Tournoi Olympique de Football
Deux semaines olympiques, dix étoiles
Le premier tour, les quarts de finale et les demi-finales du Tournoi olympique de football ont vu de superbes matches, riches en émotions, buts et suspense. Quelques acteurs de ces rencontres ont particulièrement brillé. FIFA.com a composé une liste non exhaustive de 10 joueurs très en vue lors de ces deux semaines. Retenez bien ces noms, ils sont peut-être ceux dees futures stars du football de demain…
John Aloisi (Australie)
Il est l'un des trois joueurs australiens de plus de 23 ans, mais sa présence sur le front de l'attaque des Olyroos laissait à penser qu'il était le plus jeune sur le terrain. Multipliant les appels, le buteur d'Osasuna Pampelune a créé de nombreuses brèches dans les défenses. Son entente avec Alex Brosque et Ahmad Elrich les ailiers, a fait merveille. Surtout, son jeu de tête de grande qualité a beaucoup servi une formation Aussie très physique. Il a, au passage, inscrit trois buts au cours du tournoi, soit 50 % du total de son équipe.
Stephen Appiah (Ghana)
Stephen Appiah a su profiter du Tournoi Olympique de Football pour montrer qu'il était capable de très bien faire dans les plus grandes compétitions. Lors de ses deux premières sorties, le jeune homme (23 ans) a séduit par la précision de ses passes et la maturité de son jeu, laquelle en a d'ailleurs fait le leader de son équipe. Contre l'Italie, il a été à l'origine du premier but, grâce à une fantastique chevauchée qui l'a vu éliminer trois adversaires, avant d'inscrire lui-même celui du 2-0. Face au Paraguay (2:1), il a encore été de tous les bons coups, à l'image de l'action où il marque le but décisif. Lors de la défaite 1:0 face au Japon, il n'était en revanche pas dans un bon jour et n'a rien pu faire contre l'élimination des siens.
Fredy Bareiro (Paraguay)
Fredy Bareiro a manifestement à cœur de prouver qu'il peut être le digne successeur de Jose Cardozo, le roi des buteurs paraguayens. Après avoir récemment inscrit le but de la victoire face au Brésil en Copa America, l'attaquant du Libertad a confirmé depuis le début du Tournoi Olympique de Football tout le bien qu'on pensait de lui en marquant le but décisif face à l'Italie, un doublé capital lors du quart de finale face à la République de Corée et le troisième but contre l'Irak en demi-finale. Puissant, rapide et doté d'un extraordinaire jeu de tête, Bareiro constitue, à l'instar de Cardozo, un poison pour n'importe quelle défense.
Lee Chun-soo (République de Corée)
S'il a mis du temps pour impressionner les observateurs, Lee Chun-soo a vraiment affiché toute l'étendue de son talent lorsqu'il a trouvé ses marques. Lors de la défaite de son pays 3-2 face au Paraguay, le trapu petit attaquant a marqué les deux buts coréens, dont ce qui sera sans aucun doute le plus beau du tournoi, une fusée des 35 mètres dans la lucarne. A tout juste 23 ans, Lee, l'un des "Guerriers Taeguk" de Guus Hiddink, a déjà goûté à la Liga espagnole avec la Real Sociedad. Avec sa rapidité, sa polyvalence et sa précision diabolique sur les coups de pied arrêtés, il devrait à l'avenir donner aux supporters des Diables Rouges coréens beaucoup d'occasions de se réjouir.
Mohammed Emad (Irak)
Dans une formation irakienne dont la caractéristique principale est de former un groupe homogène, Mohammed Emad sort cependant un peu du lot. L'attaquant de Al Itihad au Qatar a déjà inscrit quatre buts et posé des problèmes à toutes les défenses par sa vitesse et son incessante activité. Petit format, l'Irakien est un complément parfait de Mahmoud Younis sur le front de l'attaque irakien. Il a, de plus, inscrit ce qui restera sans doute comme l'un des plus beaux buts du tournoi en quart de finale contre l'Australie : un retourné acrobatique qui a fait chavirer tout le Proche-Orient !
Alberto Gilardino (Italie)
L'attaquant de l'AC Parme (1,84m, 22 ans), qui a marqué 23 buts la saison dernière en Serie A italienne, est en passe de devenir le digne successeur de Paolo Rossi et consorts. Ses qualités sont nombreuses. Il est rapide, bon de la tête, doté d'une frappe puissante du gauche comme du droit, collectif et toujours prêt à redescendre pour aller chercher les ballons. Depuis le début du tournoi, il a marqué trois buts. Contre le Japon, il a fait la preuve de sa classe en mettant dans le vent son garde du corps. Lors du premier match, face au Ghana, il a également évité la défaite à la Squadra Azzurra en égalisant en toute fin de partie.
Yoshito Okubo (Japon)
Avec une taille de 1,68 m pour 61 kilos, Yoshito Okubo (22 ans) n'est pas à première vue un joueur susceptible d'impressionner un défenseur de classe mondiale. Mais derrière sa petite stature se cachent une énergie et un caractère qui ont fait vaciller des défenses aussi solides que celle de l'Italie. L'attaquant du Cerezo Osaka se distingue par sa vitesse, sa capacité à changer de direction et un sens inné du but, des qualités qui lui ont permis de trouver le chemin des filets face au Paraguay et au Ghana. Contre les Sud-américains, il a prouvé qu'il était un joueur complet doté d'une bonne frappe, alors qu'il s'est permis de marquer le but de la victoire de la tête face aux Africains (1:0).
Momo Sissoko (Mali)
Grand, élégant et doté d'un tacle ravageur, Momo Sissoko possède un jeu complet et a été l'une des figures de proue de la marche triomphale du Mali jusqu'au second tour. Ce Malien né en France a brillé de mille feux au sein du milieu de terrain africain et, malgré son jeune âge (19 ans), son talent le désigne automatiquement comme le leader de l'équipe. Encensé par les observateurs, Sissoko a joué un rôle décisif dans la victoire de son pays face à la Grèce, pays organisateur. Si le tournoi du joueur de Valence s'est terminé sur une note mineure (il a raté un penalty lors du match perdu contre l'Italie), gageons que l'on reparlera souvent de lui.
Farid Talhaoui (Maroc)
Dans une équipe marocaine passée tout près de la qualification pour les quarts de finale, Farid Talhaoui a particulièrement brillé sur son aile droite. Le pensionnaire de Guingamp, en France, a fait montre d'une aisance technique remarquable et d'une combativité de tous les instants. C'est lui qui a alimenté le plus son attaque, s'échappant sur son côté grâce à ses dribbles chaloupés. Il fut ainsi à l'origine de la majorité des occasions de Bouchaib El Moubarki, la pointe marocaine.
Carlos Tevez (Argentine)
Au sein d'une équipe excellente dans toutes ses lignes, Carlos Tevez sort un du lot par sa capacité à marquer. L'attaquant du Boca Juniors assume parfaitement la responsabilité d'endosser le fameux numéro 10 du héros national Diego Maradona, preuve en sont ses sept buts marqués en cinq matches. Rapide, incisif, combatif, l'Apache -comme il est surnommé au pays- est l'objet de toutes les ovations de ses supporters à chacun de ses buts marqués de la tête, en solo ou comme un renard des sufaces. En quart de finale, face au Costa Rica, il a inscrit le premier hat-trick de sa carrière. Certainement pas le dernier...
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