L'Equipe: "El Guerrouj est grand"
"Le battu d'Atlanta et de Sydney a prouvé qu'il n'était pas allergique aux Jeux olympiques et qu'en puisant au plus profond de ses ressources, il a pu enfin décrocher cet or qu'il désirait tant... Hicham a accédé mardi au paradis olympique et il peut désormais prétendre au titre, forcément subjectif, du plus grand champion de tous les temps sur 1.500 m. L'enfant de Berkane a remporté à Athènes le titre suprême, récompense d'une vie de labeur et de tout un peuple "
Libération: "El Guerrouj décroche enfin l'or olympique"
"Homme de foi un rien superstitieux, Hicham el-Guerrouj, à 29 ans, voulait croire à son destin grec. «Je suis né à Athènes comme athlète», disait-il, à la veille des qualifications du 1 500 m, allusion à son premier titre de champion du monde obtenu en 1997 dans la ville où il a connu hier soir l'apothéose de sa carrière. A l'issue d'une course serrée et très tactique, le Marocain a gagné l'or (en 3'34''18) qui lui avait échappé par deux fois à Atlanta, en 1996, puis à Sydney quatre ans plus tard."
Le Monde : "Hicham El Guerrouj renaît à Athènes"
"Hicham El Guerrouj enfouit son nez et ses yeux mouillés dans le drapeau marocain qu'il révère tant d'ordinaire. Pas par provocation, non, simplement parce qu'il est des moments où l'on n'est plus homme, ni athlète, et encore moins icône d'un pays. Des moments où tout est permis. En cet instant fugitif, Hicham El Guerrouj appartient à une race à part : celle des champions olympiques. D'une longue prière face contre terre, en larmes, les poings serrés, il a déjà pris soin de remercier Allah et le reste du monde."
Le Figaro: "Hicham El-Guerrouj au sommet de l'Olympe "
"C'est la force d'Hicham que de ne pas connaître le doute. Une seule fois, une seule, il avait douté avant une course. C'était à Sydney. Hier soir, comme l'été dernier à Paris, il n'a pas douté. Parce qu'il pense que Dieu court à ses côtés, parce qu'il sait qu'il est né pour ça...Cette confiance en la vie, cette sérénité, le roi Hicham a mis longtemps à les acquérir. Et l'échec, en lui permettant de méditer et mûrir, lui a évité de gâcher son talent. "
Le Parisien : "El Guerrouj tutoie enfin l'Olympe "
"HICHAM EL GUERROUJ a vaincu la malédiction olympique. Enveloppé dans un drapeau marocain, le quadruple champion du monde du 1 500 m a dansé au rythme d'un sirtaki endiablé et reçu les félicitations téléphoniques du roi Mohamed VI, très fier de ce titre olympique, le premier pour El Guerrouj après deux tentatives infructueuses en 1996 (chute) et en 2000 (battu sur le fil par Ngeny)."
Maroc-football.com
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci d'ajouter votre commentaire ici