Les Girondins quittent la Coupe de France au terme d’un match époustouflant. Bordeaux s’incline 3-1 dans une partie à rebondissements. Chamakh ouvre le score et se fait expulser aussitôt. A dix, les hommes de Michel Pavon ont pourtant tenu jusqu’à la 86ème minute. L’égalisation parisienne scelle le sort de la rencontre. A bout de force, les Marine et Blanc chutent la tête haute.
Pour les deux clubs, ce seizième de finale de la Coupe de France dessine un relief particulier. Paris, en pleine turbulence, doit convaincre devant son public. Les Girondins ont besoin de retrouver une certaine confiance. L’affiche tient toutes ses promesses jusque dans ces excés dramatiques. Lilian Laslandes se blesse et cède sa place à Marouane Chamakh. En une minute, le Marocain aura connu le chaud et le froid. Nous sommes à la 42ème minute d’un match ouvert et engagé. Sur un coup-franc à 30m, Juan-Pablo Francia adresse une balle millimétrée sur le cuir chevelu de Marouane Chamakh. L’international ouvre le score d’une superbe tête plongeante. Tout heureux de cette victorieuse tentative, l’attaquant bordelais, averti quelques minutes plus tôt, hôte sa tunique. C’est interdit ! L’avertissement est immédiat. Jaune + jaune = rouge. Cette couleur envahit Michel Pavon, sur son banc de touche. Après avoir ouvert la marque, Bordeaux se retouve soudainement en position d’infériorité numérique.
CHAMAKH va sans doute beaucoup penser à cette drôle de soirée. Entré à la demi-heure de jeu suite à la blessure de LASLANDES (maître des airs pendant 30 minutes), le Marocain a ouvert le score juste avant la pause mais il a été invité à le célébrer aux vestiaires pour avoir retiré son maillot. Le tournant du match car avant cette expulsion, les Bordelais dominaient ce match avec un excellent MERIEM à la baguette et un FRANCIA proche du but suite à un tir sur le poteau.
En infériorité numérique, les Girondins ont souffert avant de craquer dans la prolongation. RAME a pourtant longtemps retardé l’échéance. Devant lui, PLANUS et AFANOU ont eu du mal à contenir les appels dans la profondeur d’adversaires plus rapides. Même constat sur les côtés même si JURIETTI et JEMMALI ont bien tenu la baraque. Le seul à ne jamais baisser physiquement aura été MAVUBA mais il était trop seul. ROOL a également livré un beau combat mais il n’a pas pu tenir jusqu’au bout. A noter enfin que RIERA s’est blessé à la 110eme minute et que les Girondins ont terminé ce match à neuf.
Paris s’enorgueillit. Il ne reste que quatre minutes à disputer dans le temps réglementaire lorsque Yepès égalise d’une frappe limpide. 1-1, la prolongation pointe le bout de ses trente minutes. Physiquement, la tâche s’annonce rude. Les Girondins ont énormément livré de force dans ces 90 premières minutes. Paris paraît galvanisé. Bordeaux souffre. Lorsque Reinaldo ne croise pas suffisamment la balle de match, M. Veissière renvoie tout le monde aux vestaires. Au programme : 30 minutes de prolongation.
A bout de force, les Girondins entament ces deux mi-temps supplémentaires. A la 95ème minute, Pauleta donne beaucoup d’espoir à ses partenaires en prenant l’avantage. L’avant-centre marque de près (2-1). Bordeaux prend un coup de massue. Moralement, l’égalisation de Yepès avait causé beaucoup de dégats. Cette avance n’arrange guère les affaires marine et blanche. Juste avant la pause, la tête croisée d’Albert Riera menace même de revenir au tableau d’affichage. La fatigue est présente de part et d’autres. Le match n’a épargné personne. Et pourtant, rien n’y fait. Bordeaux essaie de revenir. Rio Mavuba donne le tempo alors qu’Albert Riera est bless à l’épaule. Les Marine et Banc évoluent à neuf. Avant sa sortie, Pauleta fait le break (3-1) à quatre minutes de la fin de la partie.
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