Par Najib SALMI
Bien sûr qu’il est hyper-important le match de ce soir... Bien sûr... Il aurait même été important si le onze national avait gagné ses 3 points face à la Tunisie lors de la rencontre de septembre dernier à Rabat.
Car ce soir, il faudra oublier qu’on a pu récolter qu’un seul point face à notre adversaire le plus dangereux. Il faudra juste se rappeler que, aujourd’hui, il va falloir aller chercher trois points face à ces inattendus kenyans. Comme il faudra plus tard aller chercher 3 autres points contre le Botswana, la Guinée, le Malawi et pour finir la Tunisie, après avoir retrouvé le Kenya, mais cette fois, chez lui à Naïrobi.
Tout cela est facile quand on l’écrit, mais sur le terrain, le joueur propose et c’est le football qui dispose. Si tout était logique en football, les concours de pronostics ne seraient pas si populaires. Le football est un véritable jeu de hasard où le scénario n’est jamais écrit à l’avance...
Et où, on l’a souvent appris à nos dépens, les plus dangereux adversaires sont ceux qu’on craint le moins.
Sincèrement, combien d’entre nous sont quasiment certains que le onze national ne va faire qu’une bouchée des Kenyans ? A lire certains articles, à entendre certaines déclarations, on dirait que notre onze national ne joue contre... personne ce soir.
On demande à Zaki et à ses joueurs de gagner et de soigner le goal-avérage. C’est grotesque et c’est dangereux de penser ainsi. Si déjà le onze national parvenait à battre ces Kenyans, qui ont pris 6 points (le maximum) en deux matches, ce serait merveilleux, même avec la plus petite des marges.
Qu’on y pense. Et qu’on y pense bien.
Le Kenya a toutes les raisons du monde et le talent nécessaire pour freiner nos ambitions.
Alors, gare !...
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