Le Maroc a fourni, depuis 1936, une pléiade de joueurs d'exception aux clubs français. De Feu Larbi Ben Barek à Hassan Akesbi, le football marocain a "pleinement participé", de 1936 à 1956, aux vagues d'immigration qui "ont fait le bonheur" des clubs professionnels de l'Hexagone, voire de l'équipe de France, écrit l'hebdomadaire international "Jeune Afrique/l'Intelligent" (JAI) dans sa dernière édition.
Dans un article intitulé "La saga du ballon rond", le magazine relève que le phénomène s'est inversé aujourd'hui dans la mesure où le football marocain ne se tourne plus vers l'Europe pour lui proposer ses talents mais pour y récupérer des surdoués du ballon d'origine marocaine.
"Ces enfants des cités, tout assimilés qu'ils puissent être, n'en demeurent pas moins attachés au pays de leurs ancêtres et, sitôt sollicités, répondent à l'appel de la sélection nationale", précise-t-il, faisant remarquer qu'"hier, l'ambassadeur du football marocain se nommait Larbi Ben Barek alors qu'aujourd'hui, il s'appelle Marouane Chemmakh".
"JAI" rappelle que de 1932 à 1997, quelque 85 footballeurs originaires du Maroc ont choisi l'Hexagone pour y entreprendre une carrière professionnelle et que le statut d'assimilés a permis - jusqu'à l'indépendance du Maroc en 1956 - aux plus prestigieux d'entre eux d'être sélectionnés en équipe de France, dont Larbi Ben Barek (Perle noire, 17 fois international) et Abderrahmane Belmahjoub (Prince du Parc, 6 capes).
Depuis dix ans, la France n'est plus l'unique destination des candidats à l'émigration, signale la revue pour qui, la signature des Accords d'association et de coopération avec l'UE a "ouvert largement les portes de l'Europe aux footballeurs marocains".
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