Après la flambée des passions voici le temps des leçons.
Aujourd’hui, comme annoncé un peu partout, et surtout sur les stations de radio et chaînes françaises, la FRMF va étudier le rapport de l’arbitre El Achiri, gravement insulté par Barthez.
Le club de Marseille et les responsables de l’équipe de France redoutent que la FRMF ne transmette le dossier à la FIFA.
Auquel cas la sanction que connaîtra le fougueux Barthez risque de le priver des champs de jeu pour un bon bout de temps.
La FRMF aura-t-elle l’audace de faire subir cela au football français avec lequel elle entretient beaucoup de relations de coopération ?
La question mérite d’être posée, quoiqu’elle ne soit pas tellement d’actualité.
Car la FIFA peut très bien se saisir d’elle même de l’affaire et sévir.
On ne va pas aujourd’hui plaindre Barthez qui n’a eu que ce qu’il méritait et qui aurait dû savoir ce qu’il faisait.
La FIFA tient à ce que l’on respecte ses arbitres.
« Ils font partie du hasard des résultats » aimait à dire Havelange. Principe que Blatter a fait sien, et l’a rendu quasi inviolable puisque ce n’est pas demain la veille que l’on verra un arbitrage « vidéo » sur les stades de football.
L’arbitre n’a que deux yeux et deux jambes, ce n’est pas une caméra qui peut être partout, enregistrer et repasser tout au ralenti tranquillement.
L’arbitre doit décider sur le champ.
S’il se trompe, et malgré ses erreurs, il doit être respecté et protégé.
Sinon les foudres de la FIFA s’abattront sur les contrevenants.
Voici la leçon essentielle du football.
Et que nos joueurs (et nos entraîneurs) oublient très souvent.
Car si on devait retenir une leçon de cette malheureuse affaire Barthez, ce serait de ne jamais s’en prendre à un arbitre lors d’un match.
En est-on capable dans un football, le football marocain, où la chasse à l’arbitre est devenue un sport national largement suivi ?
Comme si seuls les arbitres étaient mauvais dans un football par ailleurs parfait ?
Alors soyons sérieux et surtout respectueux.
Le foot français est en première page. Pas pour ses exploits,mais plutôt pour la rubrique des faits divers.
Des enquêteurs mandatés par les juges fouillent dans la gestion de la F.F.F. (Fédération Française de Football). On parle de millions d’euros, de Darmon, de contrats avec des sociétés bidons, le déballage est pénible et on attend la partie immergée de l’iceberg. Qu’est-ce qui va sortir de tout ça ?
Rien de bon, bien sûr...
Et c’est lamentable car il y a à peine sept ans, en 1998, on montrait le foot français en exemple.
A trop sortir les secrets, à trop finasser, à trop fouiner on finit par entrer et se perdre dans des labyrinthes d’où personne ne ressort indemne. Champion du monde, hier, traîné dans la boue, aujourd’hui. Où est alors la vérité ?
On y reviendra.
Les vedettes du Real de Madrid, on dirait qu’ils se payent la tête de leurs supporters.
Le grand club espagnol avec sa tunique blanche est devenue un club de « jet-setteurs » qui se rendent en avion privé, en plein milieu de semaine pour aller fêter les fiançailles de leur coéquipier Ronaldo, et qui quittent l’entraînement pour aller porter des fleurs à Mme Beckham qui a eu son 3ème bébé, etc... etc.
Ce soir, le Real humilié samedi par Bilbao, et régulièrement distancé par Barcelone, se confronte à la Ligue des Champions. Dans quel état seront nos noceurs ?
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