Le capitaine kenyan: Nous pouvons encore finir premiers!

Source : FIFAworldcup.com

Le capitaine kenyan, Musa Otieno, 31 ans, est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs défenseurs d'Afrique. Il évolue actuellement en Afrique du sud, dans le club de Santos. Avant d'aller rejoindre ses partenaires au Maroc, il a bien voulu répondre aux questions de FIFAworldcup.com.

Musa, quel est l'enjeu du match de mercredi pour le Kenya ?

C'est un match très important, capital même, car nous avons désormais avec nous une fédération très engagée qui veut nous voir réussir et gagner des matches. Toutefois, nous évoluerons à l'éxtérieur et je m'attends à une rencontre difficile. Pourtant, je sais que mes partenaires se sont entraînés très dur au Kenya, malgré les questions d'argent qui n'ont toujours pas été résolues. Quoi qu'il en soit, je suis convaincu qu'après notre victoire contre la Guinée, tout le monde est persuadé que nous avons une chance de nous qualifier pour la Coupe du Monde.

Un match contre le Maroc est toujours un test car cette équipe reste l'une des valeurs sûres du continent africain. Compte tenu du fait que vous jouerez à Rabat, allez-vous tout faire pour l’emporter ou vous contenterez-vous du point du match nul ?

Je crois sincèrement que nous avons les moyens de gagner. Mais nous devrons tout de même être très prudents car le Maroc dispose de joueurs de qualité, capables de changer le cours d'une rencontre sur une action. Il nous faudra travailler dur si nous voulons rentrer à la maison avec les trois points.

Le retour au sein de l'équipe de quelques Kenyans évoluant à l'étranger constitue-t-il un avantage ?

J'ai entendu dire que nous ne serions que trois ou quatre expatriés, car le sélectionneur veut donner leur chance aux joueurs qui évoluent au Kenya. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Pour moi, plus il y a de joueurs professionnels en équipe nationale, mieux c’est pour le football kenyan. Mais je crois que notre sélectionneur entend mettre en concurrence les joueurs évoluant au Kenya et ceux qui sont partis à l'étranger.

Le Kenya a débuté sa campagne dans la compétition préliminaire quelques mois après les autres équipes. Selon vous, est-ce un avantage ou un désavantage ?

Nous sommes un peu sous pression. L'aspect négatif, c'est que nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour nous préparer en groupe. Heureusement, après notre défaite au Botswana, nous nous sommes bien repris et nous avons battu la Guinée (en novembre). Pour nous, toute la difficulté consiste à rattraper les équipes de tête. Jusqu'à maintenant, nous nous en sommes plutôt bien sortis, mais nous devons continuer sur notre lancée.

Le Kenya a-t-il les moyens de se qualifier pour la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA Allemagne 2006 ?

Tout footballeur n’a qu’un seul rêve : participer à la Coupe du Monde. Si nous voulons le réaliser, nous devons absolument terminer premiers de notre groupe. Compte tenu de nos récentes performances, nous en sommes parfaitement capables. Mais nous n'oublions pas non plus que les trois équipes de tête gagneront également un billet pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations. Cette compétition figure également sur la liste de nos priorités.

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