Dans un entretien au journal sportif marocain Al Mountakhab (La sélection en arabe), à paraître jeudi, M. Zaki a tenu à préciser qu'il avait informé le président de la FRMF, le général Hosni Benslimane, de sa démission étayée de toutes les justifications, deux jours après le retour de Tunisie.
M. Zaki a été la cible de critiques de la presse nationale depuis l'élimination des "Lions de l'Atlas" du Mondial, après le match nul (2-2) le 8 octobre face à la Tunisie à Radès.
Cependant, a t-il indiqué, M. Benslimane lui avait proposé de poursuivre sa mission à la tête du onze marocain jusqu'à la fin de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), prévue en Egypte du 20 janvier au 10 février prochains.
"Devant mon insistance à démissionner, le président de la FRMF m'a demandé d'attendre la décision du bureau fédéral, qui l'a acceptée à l'unanimité", a t-il dit.
"Bien que le contrat qui me lie à la Fédération court jusqu'à la fin de la CAN, j'ai tenu à ce que ma démission soit effective immédiatement après l'échec de qualification au Mondial 2006 d'Allemagne", a t-il précisé.
Il a, par ailleurs, estimé que l'équipe nationale marocaine a été "victime" de l'arbitrage, soulignant que le Maroc a perdu des points au Malawi et en Guinée et lors du match contre la Tunisie, mais que des "erreurs d'arbitrage" ont été commises à l'encontre des "Lions de l'Atlas".
Le coach marocain a, d'autre part, exprimé sa satisfaction du travail accompli à la tête de l'équipe nationale depuis la débâcle du Mondial 2002, tout en déplorant que ce parcours éloquent n'ait pas été couronné par la qualification au Mondial en Allemagne.
Badou Zaki était entraîneur de la sélection marocaine depuis 2003 et avait réussi à hisser le Maroc jusqu'à la finale de la CAN- 2004, perdue face à la Tunisie.
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