Buteur en équipe nationale, Chammakh Marouane forme la nouvelle génération de ces Marocains nés et formés en France et qui défendent aujourd’hui brillamment les couleurs de l’Equipe Nationale. 22 ans, du talent et un avenir qui promet ; Marouane le miraculé (on le dit, par ce que pour l’histoire, il faut savoir que notre Chammakh avait été appelé sous les couleurs tricolores avant que Madih sur indication de son agent Hassouni Mounir ne fasse appelle à ses services).
L’Opinion sports : Et ces deux cartons jaunes.
Chammakh : Il y a une année, j’ai écopé d’un carton jaune ; tout dernièrement, je viens d’en récolter un autre, ça fait partie du jeu ; je ne peux donc être auprès de mes copains. Ça laisse en moi un chagrin ; néanmoins vu l’état d’esprit de tout le groupe et une concentration annoncée au top niveau, j’ai confiance qu’à Nairobi mes copains vont sortir un très bon match.
Q : Cette histoire de quitter Bordeaux...
R : Oui, c’est certain, je vais quitter Bordeaux. Maintenant à savoir quelle sera ma nouvelle destination ; je vous le dit ; ça sera toujours la France et si vous me dites l’OL, je vous réponds, moi aussi j’aime ce club et puisque vous insistez, oui, il y a des chances que je parte là-bas (entendez, Lyon).
Q : Etre célèbre, ça vous fait quoi ?
R : Oui, il y a de la joie mais il ne faut pas trop en abuser ; il faut savoir garder les pieds à terre et ne pas trop focaliser là dessus.
Célèbre, il faut savoir gérer sa personnalité et l’exploiter à bon escient. Moi je suis encore jeune et j’ai des parents derrière moi prêts à me...corriger.
Q : Une signature d’un contrat en solitaire, ça a fait couler beaucoup d’encre.
R : Oui c’était une opportunité à saisir ; quand les gens de Méditel m’avait contacté pour cette opération de sponsoring et sans gêner, ni nuire aux intérêts de la FRMF et de son partenaire officiel Maroc Telecom, j’ai répondu présent.
Maintenant, ce qui est fait est fait, je suis en contrat pour 3 ans avec Méditel et je le répète, l’opportunité était à saisir sachant que Marouane et son image de marque auront toujours du respect pour toutes les composantes du football national.
Q : C’est déjà du passé mais si on revient à ce maudit carton du Parc des Princes.
R : Faute de jeunesse comme l’a dit mon entraîneur, faute bête, j’étais un peu dans l’euphorie, je suis rentré sur le champ de jeu, j’ai marqué, j’étais content, la suite, un carton jaune puis le chemin des vestiaires. Allez, on oublie (rire dans le beau décor du salon d’accueil de la famille Bouazza El Jarch un ex du Difaa Ain Sebaâ tout comme papa Marouane que nous remercions pour sa disponibilité aussi pour Bouazza pour son hospitalité).
Q : Si tu nous parles du but inscrit contre l’Algérie lors de la dernière CAN...
R : Ça reste gravé à jamais ; j’ai pris l’importance du match d’abord auprès du staff technique et puis il y a plein d’amis (potes) qui me téléphonent la veille pour me dire que ce n’est pas un match à perdre ; il restait 5 minutes à jouer, arrêt de jeu, j’égalise. C’est formidable, ça va rester graver dans ma vie.
Q : Un joueur talentueux et de qualité ; il y des règles de conduite pour ça.
R : Oui, montrer l’exemple, être sérieux sur le terrain, être très professionnel que ce soit sur le terrain ou hors du terrain, donner toujours une bonne image pour récolter cette envie de jouer.
Q : Notre championnat national et le groupe à Zaki...
R : A partir du nombre des joueurs sélectionnés qui exercent au pays ; on comprend comment on s’accroche à donner le meilleur de soi même ; le talent existe et avec un peu plus de moyens ça sera meilleur.
Pour la question Zaki et son groupe ; Badou est là, il regarde ; il fait appel aux meilleurs et dont il a besoin. Bled ou expatriés ; on joue tous sous le même drapeau.
Q : Comment ça se passe avec Zaki ?
R : Zaki est un coach exemplaire, il fait son boulot sur le terrain et il faut dire aussi qu’avant, chaque joueur sait ce qu’il a à faire. Zaki comme tous les coachs apporte sa touche personnelle ; moi ça fait 2 ans que je suis en équipe nationale, ça se passe à merveille ; il y a les résultats, pourvu que ça continue.
Q : Cet adversaire tunisien...
R : Un adversaire coriace et nonobstant tout calcul ; on doit aller jouer le billet de la coupe du monde là-bas ; un match nul serait suffisant et avant on doit se préparer.
Q : Une pensée pour le bled et partant pour ce large public.
R : Prêt à organiser toutes sortes de match de gala (si le calendrier le permet) et apporter par conséquence soutien et compassion à tous les citoyens Marocains.
Une fondation Chammakh... avec l’avenir, j’y penserais.
Entretien réalisé par Nourreddine REGRAGUI
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