Ceux qui n’ont pu avoir la « peau » de Zaki, il y a deux ans, se seraient-ils brusquement réveillés pour essayer encore de « casser » le coach de l’équipe nationale ?
Eh là,... Eh là... doucement tout le monde. Il y a une équipe nationale en danger.
Une équipe nationale qui a enchanté le public marocain, et l’a fait sortir fêter sa joie dans la rue, une équipe nationale où les talents ne manquent pas, où les individualités sont remarquables, et où les résultats sont des plus honorables et des plus encourageants.
Et là, à deux mois de la fin des éliminatoires de la Coupe du Monde 2006, on déclenche des polémiques, de rien du tout, mais ce sont des polémiques que l’on veut vêtir des couleurs du sensationnel.
Or, comme le « sensass » marche fort par les temps qui courent, on est en train de s’aventurer dans des situations de crise qui vont nous mener à une débandade générale.
A ce moment là, on aura détruit une belle expérience, celle de cette merveilleuse équipe nationale, qui a donné au foot marocain des raisons d’espérer.
Aussi est-il temps de mettre le holà à cette déstabilisation orchestrée pour des raisons discutables, voire inavouables.
Heureusement, des voix de sagesse s’élèvent pour crIer au scandale et dire que ce n’est ni l’heure ni la période pour venir donner à des problèmes, normaux, entre joueurs et coaches, une dimension surnaturelle.
Zaki est aujourd’hui dans une tourmente médiatique qui n’augure rien de bon.
Ceux qui se gargarisent des propos de Naybet à l’encontre de Zaki, devraient d’abord chercher à comprendre le problème plutôt que de l’aggraver.
On a dit plus haut que ces problèmes étaient « normaux ». Très normaux pour tous ceux qui connaissent comment se passent les concentrations des équipes nationales, où les frictions entre joueurs et staff ne manquent pas.
D’ailleurs, juste avant le départ pour la CAN 2004, lors du stage d’Almeria, un problème du même ordre avait eu lieu, entre Naybet et Zaki.
Cela n’a pas empêché l’équipe nationale de réaliser le parcours que l’on sait en Tunisie, et de voir les 2 hommes en compagnie de tout le staff recevoir les félicitations de S.M. le Roi Mohammed VI à Agadir.
Ce jour là, plus personne ne parlait de différend ou de problème, il n’y avait que la joie et le bonheur. C’est ce qu’on espère voir arriver au mois d’octobre prochain après le fameux Tunisie-Maroc, un match, répétons-le, où l’on peut très bien l’emporter et se qualifier.
Mais pour cela, il faut que tout le monde reste fort dans sa tête.
L’équipe nationale a un chef, et c’est Zaki, aussi un capitaine, qui est un grand monsieur et un excellent footballeur, et c’est Naybet.
Ils vont s’asseoir et se mettre d’accord.
Ça c’est sûr, le président de la FRMF, a assez d’autorité, et il jouit du respect des deux hommes, pour régler cela.
Il faudra aussi mettre un terme au malentendu avec Naciri.
D’ailleurs à la FRMF on est pour son retour le plus rapidement possible auprès de Zaki. La marche de l’équipe nationale est engagée, elle ne doit pas s’arrêter.
Ce serait rendre trop facile la qualification tunisienne si on commence à se tirer dans les pattes de cette manière pitoyable.
Maintenant au fil des mois, il commence à y avoir trop de monde qui voyage avec l’équipe nationale. Au Kenya et à Dubaï, il y avait des gens en trop.
Or, il y a une différence entre préparation d’un match capital et safari.
Au départ, il y avait juste Zaki et ses hommes, aujourd’hui, chaque mois ajoute son nouveau visage.
Or, ça c’est le plus grave. Beaucoup plus grave que les mots entre un coach et son capitaine.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci d'ajouter votre commentaire ici