Source : MAP
Le président français, Jacques Chirac, et Michel Platini, membre du comité exécutif de la FIFA, "les deux français les plus connus à travers le monde", ont décidé d'apporter leur soutien à la candidature du Maroc pour l'organisation de la coupe du monde 2010, rapporte, vendredi, le quotidien français du sport "L'Equipe".
"Je n'ai jamais reçu de conseil, ni la moindre consigne de vote... Je voterai dans l'intérêt du football européen", a affirmé Michel Platini dans une mise au point citée par le journal qui consacre un long reportage au vote, ce samedi, du comité exécutif de la FIFA pour la désignation du pays hôte du Mondial-2010.
Rappelant que le Maroc était déjà candidat pour les mondiaux de 1994, 1998 et 2006, "L'Equipe" souligne que pour cette quatrième candidature, le Royaume offre "un enthousiasme populaire, un soutien royal et une assurance de succès liée à la proximité de l'Europe en particulier, qui ne peuvent laisser indifférents".
Le journal indique également qu'en réponse à l'importance accordée par la FIFA à l'aspect financier de la coupe du monde, le Maroc a proposé une "excellente présentation du budget" au moment où les budgets soumis par les autres candidats "doivent être totalement refaits".
En cas de déficit, la FIFA a reçu la garantie du premier ministre, M. Driss Jettou, que des fonds gouvernementaux le couvriront. "Le Fonds Hassan II a ainsi déposé un montant de 140 millions d'euros au Crédit suisse afin de couvrir tout déficit dans le budget du comité, même si le Maroc reste un pays sûr", écrit "L'Equipe".
Pour le journal, quelque soit le verdict du comité exécutif de la FIFA, le vainqueur entrera dans l'histoire comme étant le premier pays africain à accueillir la Coupe du monde de football.
"C'est dire que le combat engagé depuis plusieurs mois maintenant (depuis le 31 mai 2003 et la confirmation des candidatures) est d'importance et que les dernières auditions des cinq candidats qui auront lieu aujourd'hui, revêtiront une sorte de solennité, sans doute jamais ressentie auparavant", estime le journal.
"France soir" rappelle, lui aussi, qu'en plus de Michel Platini, la candidature du Maroc est soutenue par un autre grand du football mondial, à savoir Zine Eddine Zidane, star du Real Madrid et de l'équipe de France, championne du monde en 1998.
Citant le rapport d'inspection de la FIFA, le journal souligne que le Royaume, qui aura cette fois-ci l'Afrique du sud comme principal adversaire, a des arguments à faire valoir.
Il cite notamment sa proximité avec l'Europe et des installations tout à fait respectables qui lui valent d'être considéré comme un candidat ayant le potentiel d'organiser une très bonne coupe du monde.
Concernant l'Afrique du sud, "France Soir" rappelle qu'en dépit d'un bon dossier, le pays a deux handicaps de taille: le taux de criminalité le plus élevé au monde et un intérêt modéré de la population pour le football.
"Mais quelle que soit la candidature retenue par la FIFA, c'est toute l'Afrique qui sortira vainqueur de ce scrutin", estime le quotidien français qui souligne qu'une telle victoire viendra surtout rétablir une certaine anomalie, compte tenu de l'influence du football africain sur l'échiquier mondial.
Le président français, Jacques Chirac, et Michel Platini, membre du comité exécutif de la FIFA, "les deux français les plus connus à travers le monde", ont décidé d'apporter leur soutien à la candidature du Maroc pour l'organisation de la coupe du monde 2010, rapporte, vendredi, le quotidien français du sport "L'Equipe".
"Je n'ai jamais reçu de conseil, ni la moindre consigne de vote... Je voterai dans l'intérêt du football européen", a affirmé Michel Platini dans une mise au point citée par le journal qui consacre un long reportage au vote, ce samedi, du comité exécutif de la FIFA pour la désignation du pays hôte du Mondial-2010.
Rappelant que le Maroc était déjà candidat pour les mondiaux de 1994, 1998 et 2006, "L'Equipe" souligne que pour cette quatrième candidature, le Royaume offre "un enthousiasme populaire, un soutien royal et une assurance de succès liée à la proximité de l'Europe en particulier, qui ne peuvent laisser indifférents".
Le journal indique également qu'en réponse à l'importance accordée par la FIFA à l'aspect financier de la coupe du monde, le Maroc a proposé une "excellente présentation du budget" au moment où les budgets soumis par les autres candidats "doivent être totalement refaits".
En cas de déficit, la FIFA a reçu la garantie du premier ministre, M. Driss Jettou, que des fonds gouvernementaux le couvriront. "Le Fonds Hassan II a ainsi déposé un montant de 140 millions d'euros au Crédit suisse afin de couvrir tout déficit dans le budget du comité, même si le Maroc reste un pays sûr", écrit "L'Equipe".
Pour le journal, quelque soit le verdict du comité exécutif de la FIFA, le vainqueur entrera dans l'histoire comme étant le premier pays africain à accueillir la Coupe du monde de football.
"C'est dire que le combat engagé depuis plusieurs mois maintenant (depuis le 31 mai 2003 et la confirmation des candidatures) est d'importance et que les dernières auditions des cinq candidats qui auront lieu aujourd'hui, revêtiront une sorte de solennité, sans doute jamais ressentie auparavant", estime le journal.
"France soir" rappelle, lui aussi, qu'en plus de Michel Platini, la candidature du Maroc est soutenue par un autre grand du football mondial, à savoir Zine Eddine Zidane, star du Real Madrid et de l'équipe de France, championne du monde en 1998.
Citant le rapport d'inspection de la FIFA, le journal souligne que le Royaume, qui aura cette fois-ci l'Afrique du sud comme principal adversaire, a des arguments à faire valoir.
Il cite notamment sa proximité avec l'Europe et des installations tout à fait respectables qui lui valent d'être considéré comme un candidat ayant le potentiel d'organiser une très bonne coupe du monde.
Concernant l'Afrique du sud, "France Soir" rappelle qu'en dépit d'un bon dossier, le pays a deux handicaps de taille: le taux de criminalité le plus élevé au monde et un intérêt modéré de la population pour le football.
"Mais quelle que soit la candidature retenue par la FIFA, c'est toute l'Afrique qui sortira vainqueur de ce scrutin", estime le quotidien français qui souligne qu'une telle victoire viendra surtout rétablir une certaine anomalie, compte tenu de l'influence du football africain sur l'échiquier mondial.
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