Source : l'économiste
Le Maroc conserve ses chances intactes pour se voir confier l’organisation de l’édition 2010 de la Coupe du monde. Certes, il y a encore quelques couacs, mais rien de difficile à surmonter.
Le rapport complet du groupe d’inspection de la FIFA, rendu public hier en début d’après-midi, relève pour chaque pays candidat les plus et les moins. Une première lecture de ce rapport de 95 pages, sur les atouts et les faiblesses de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, du Maroc, de la Tunisie et de la Libye, montre qu’au moins trois pays demeurent des candidats sérieux pour l’organisation de cette compétition. Ainsi, Afrique du Sud, Egypte et Maroc ont, selon le rapport, le potentiel d’organiser seuls une “bonne Coupe du monde”. Par contre, toute organisation conjointe par deux pays de cette édition 2010 n’entre pas en ligne de compte. Le comité exécutif de la FIFA a-t-il pour autant écarter les candidatures de la Tunisie et de la Libye? Apparemment non, puisque les deux pays figurent encore sur le programme de présentation des dossiers de candidature, le 14 mai à Zurich.
Le rapport note en faveur de l’Afrique du Sud, l’infrastructure jugée “globalement positive” et l’excédent budgétaire dégagé dans le projet de financement de l’organisation de la Coupe du monde 2010.
Seulement, tout comme pour les autres candidats, le comité technique a également relevé des moins. Il sera ainsi difficile pour l’Afrique du Sud de vendre l’intégralité des billets, note le rapport. En plus, les dépenses totales pour les opérations sont estimées à 476,054 millions de dollars, mais “il n’a pas été possible de vérifier la façon dont les budgets ont été établis ou d’en comprendre la philosophie”, relève le rapport.
En outre, le rapport note que “les personnes se rendant à la Coupe du monde (en Afrique du Sud ), notamment les spectateurs et la famille de la FIFA, devront éviter certains endroits pour des raisons de sécurité”.
Concernant l’Egypte, le rapport relève “l’incohérence entre le dossier de candidature et ce qui a été présenté pendant l’inspection”. Autre point faible du dossier égyptien, “les infrastructures des stades proposés nécessiteront des investissements importants”.
· Garanties du gouvernement
Pour le Maroc, le rapport précise qu’en cas de déficit dans le budget du comité d’organisation, “le Premier ministre a donné des garanties du gouvernement pour le couvrir”. C’est la première fois dans les annales de la FIFA qu’un fonds de garantie est déposé bien avant la désignation du pays pour l’organisation de la Coupe du monde. Le comité d’inspection fait ainsi remarquer que 160 millions de dollars ont déjà été déposés au Crédit Suisse pour couvrir tout déficit. Côté sécurité, le rapport a été on ne peut plus clair: “Le Maroc est un pays sûr malgré les attentats terroristes de mai 2003 à Casablanca. Le groupe d’inspection considère que la famille de la FIFA et les spectateurs seront tout à fait en sécurité si le Maroc accueillait la Coupe du monde”.
Mais le comité de candidature n’a pas intégré des personnes de la Fédération. En plus, le comité d’inspection considère que le “coût de certains stades constitue un investissement important” et pense “que l’héritage laissé par ces infrastructures sera modeste par rapport à l’investissement”.
Le Maroc conserve ses chances intactes pour se voir confier l’organisation de l’édition 2010 de la Coupe du monde. Certes, il y a encore quelques couacs, mais rien de difficile à surmonter.
Le rapport complet du groupe d’inspection de la FIFA, rendu public hier en début d’après-midi, relève pour chaque pays candidat les plus et les moins. Une première lecture de ce rapport de 95 pages, sur les atouts et les faiblesses de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, du Maroc, de la Tunisie et de la Libye, montre qu’au moins trois pays demeurent des candidats sérieux pour l’organisation de cette compétition. Ainsi, Afrique du Sud, Egypte et Maroc ont, selon le rapport, le potentiel d’organiser seuls une “bonne Coupe du monde”. Par contre, toute organisation conjointe par deux pays de cette édition 2010 n’entre pas en ligne de compte. Le comité exécutif de la FIFA a-t-il pour autant écarter les candidatures de la Tunisie et de la Libye? Apparemment non, puisque les deux pays figurent encore sur le programme de présentation des dossiers de candidature, le 14 mai à Zurich.
Le rapport note en faveur de l’Afrique du Sud, l’infrastructure jugée “globalement positive” et l’excédent budgétaire dégagé dans le projet de financement de l’organisation de la Coupe du monde 2010.
Seulement, tout comme pour les autres candidats, le comité technique a également relevé des moins. Il sera ainsi difficile pour l’Afrique du Sud de vendre l’intégralité des billets, note le rapport. En plus, les dépenses totales pour les opérations sont estimées à 476,054 millions de dollars, mais “il n’a pas été possible de vérifier la façon dont les budgets ont été établis ou d’en comprendre la philosophie”, relève le rapport.
En outre, le rapport note que “les personnes se rendant à la Coupe du monde (en Afrique du Sud ), notamment les spectateurs et la famille de la FIFA, devront éviter certains endroits pour des raisons de sécurité”.
Concernant l’Egypte, le rapport relève “l’incohérence entre le dossier de candidature et ce qui a été présenté pendant l’inspection”. Autre point faible du dossier égyptien, “les infrastructures des stades proposés nécessiteront des investissements importants”.
· Garanties du gouvernement
Pour le Maroc, le rapport précise qu’en cas de déficit dans le budget du comité d’organisation, “le Premier ministre a donné des garanties du gouvernement pour le couvrir”. C’est la première fois dans les annales de la FIFA qu’un fonds de garantie est déposé bien avant la désignation du pays pour l’organisation de la Coupe du monde. Le comité d’inspection fait ainsi remarquer que 160 millions de dollars ont déjà été déposés au Crédit Suisse pour couvrir tout déficit. Côté sécurité, le rapport a été on ne peut plus clair: “Le Maroc est un pays sûr malgré les attentats terroristes de mai 2003 à Casablanca. Le groupe d’inspection considère que la famille de la FIFA et les spectateurs seront tout à fait en sécurité si le Maroc accueillait la Coupe du monde”.
Mais le comité de candidature n’a pas intégré des personnes de la Fédération. En plus, le comité d’inspection considère que le “coût de certains stades constitue un investissement important” et pense “que l’héritage laissé par ces infrastructures sera modeste par rapport à l’investissement”.
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