Source : MAP
Les chantiers ouverts seront menés à leur fin et le Maroc respectera ses engagements et les objectifs qu'il s'est fixés en continuant d'aller de l'avant pour réaliser tous les projets socio-économiques à l'horizon 2010, a indiqué lundi soir à Casablanca le président délégué de l'Association Maroc 2010, M. Saad Kettani.
Plusieurs enseignements peuvent être tirés de cette campagne au cours de laquelle le Maroc n'a pas perdu en dépit qu'il n'abritera pas le mondial. L'engouement et la mobilisation de sa jeunesse et de toutes les potentialités dont il recèle sont autant d'éléments de la richesse du Royaume.
Et l'enthousiasme général né de cette candidature sera ainsi mis à profit pour faire face aux défis qui interpellent le pays et concrétiser les programmes et projets inscrits dans la stratégie globale de développement, a dit M. Kettani lors d'une conférence de presse.
Et de souligner que la coupe du monde n'était qu'un élément dans un plan stratégique du Maroc qui a ouvert de nombreux chantiers visant la mise à niveau de son économie en vue d'être au rendez-vous avec l'économie mondiale.
L'année 2010 constituera le début de l'intégration dans la zone de libre échange euro-méditerranéenne et représentera l'aboutissement du plan Azur devant permettre au pays de se doter de toutes les infrastructures pour accueillir dix millions de touristes.
Faisant revivre à l'assistance la campagne pour ce mondial, la stratégie suivie et le décompte des voix, M. Kettani a souligné que l'Association a accompli en onze mois un travail de cinq ans pour présenter un dossier technique d'excellente qualité et pour crédibiliser la candidature.
Il y a eu des promesses et des engagements vis à vis de l'Afrique du Sud notamment de l'Amérique du sud et de l'Europe qui avait un sentiment de culpabilité après la victoire de l'Allemagne pour le mondial 2006, c'est pourquoi la candidature marocaine est partie dans une position de challenger.
C'était la seule stratégie jouable surtout que les trois précédentes candidatures marocaines contenaient de l'actif et en même temps du passif et on est allé contre des vents contraires, a estimé M. Kettani faisant un rappel historique depuis l'an 2000 et la désignation de l'Allemagne comme hôte du mondial 2006.
Depuis, l'Europe et l'Allemagne avaient décidé de renvoyer l'ascenseur et de dédommager l'Afrique du Sud, qu'il félicite pour l'avoir emporté et à laquelle il a souhaité une excellente organisation puisque ce sera l'Afrique qui sortira vainqueur.
En dépit de ces handicaps, le dossier marocain a plus que relevé le challenge en enlevant 50 p.c des voix de l'UEFA et les trois quarts des voix africaine et asiatique. La diplomatie marocaine a fonctionné à plein tube mais avec la discrétion nécessaire, a précisé M. Kettani qui a exprimé sa fierté pour la confiance placée en lui par SM le Roi Mohammed VI dont les Hautes orientations ont toujours inspiré l'équipe de l'Association Maroc 2010.
Nous nous sommes battus comme des lions jusqu'au bout et avons fait trembler nos concurrents jusqu'aux dernières heures et le revirement de dernière minute de Jack Warner (président de la CONCACAF), a rappelé le président délégué de l'Association.
Sur le volet financier, M. Kettani a révélé que le budget de la campagne a été de 160 millions de dirhams dont 20 millions pour les matches amicaux de promotion. Il dépasse de vingt trois millions le budget de la précédente candidature pour la coupe du monde 2006.
Sur ce budget global d'environ 17 millions de dollars U.S, trente cinq millions de dirhams sont financés par des apports de sponsors qui ont largement couvert toutes les dépenses se rapportant aux différentes équipes de consultants étrangers de l'Association, a-t-il précisé.
A titre de comparaison, l'Afrique du Sud, qui n'a pas discontinué dans sa campagne depuis l'échec de 2000, a levé 35 millions de dollars uniquement des sponsors, soit le double du budget de la campagne marocaine.
Parmi les autres enseignements tirés de cette candidature, le Maroc a démontré qu'il est capable d'abriter des événements majeurs. Et le plus important est de montrer que le pays est compétitif et dispose d'infrastructures adéquates tout en offrant les conditions favorisant le climat d'investissement et créant la croissance et la valeur ajoutée.
Si l'intérêt de la coupe du monde est d'accélérer tous ces projets, il ne faut pas pour autant s'arrêter à ce niveau mais continuer sur cette lancée de développement stratégique et y ajouter la dimension sportive, a indiqué M. Kettani.
De son côté, le nouveau secrétaire général de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) M. Ahmed Ammor, a mis l'accent sur la nécessité de profiter de cet élan et cet engouement populaires pour mener la véritable bataille du développement à l'horizon 2010.
La mobilisation doit rester de mise et la FRMF doit prendre ce flambeau et faire comme si on a gagné et continuer mais aussi mettre encore plus la pression pour que le programme de développement sportif particulièrement du football soit mené à bon port pour garantir la mise à niveau et passer de l'amateurisme au professionnalisme, a-t-il ajouté.
Les chantiers ouverts seront menés à leur fin et le Maroc respectera ses engagements et les objectifs qu'il s'est fixés en continuant d'aller de l'avant pour réaliser tous les projets socio-économiques à l'horizon 2010, a indiqué lundi soir à Casablanca le président délégué de l'Association Maroc 2010, M. Saad Kettani.
Plusieurs enseignements peuvent être tirés de cette campagne au cours de laquelle le Maroc n'a pas perdu en dépit qu'il n'abritera pas le mondial. L'engouement et la mobilisation de sa jeunesse et de toutes les potentialités dont il recèle sont autant d'éléments de la richesse du Royaume.
Et l'enthousiasme général né de cette candidature sera ainsi mis à profit pour faire face aux défis qui interpellent le pays et concrétiser les programmes et projets inscrits dans la stratégie globale de développement, a dit M. Kettani lors d'une conférence de presse.
Et de souligner que la coupe du monde n'était qu'un élément dans un plan stratégique du Maroc qui a ouvert de nombreux chantiers visant la mise à niveau de son économie en vue d'être au rendez-vous avec l'économie mondiale.
L'année 2010 constituera le début de l'intégration dans la zone de libre échange euro-méditerranéenne et représentera l'aboutissement du plan Azur devant permettre au pays de se doter de toutes les infrastructures pour accueillir dix millions de touristes.
Faisant revivre à l'assistance la campagne pour ce mondial, la stratégie suivie et le décompte des voix, M. Kettani a souligné que l'Association a accompli en onze mois un travail de cinq ans pour présenter un dossier technique d'excellente qualité et pour crédibiliser la candidature.
Il y a eu des promesses et des engagements vis à vis de l'Afrique du Sud notamment de l'Amérique du sud et de l'Europe qui avait un sentiment de culpabilité après la victoire de l'Allemagne pour le mondial 2006, c'est pourquoi la candidature marocaine est partie dans une position de challenger.
C'était la seule stratégie jouable surtout que les trois précédentes candidatures marocaines contenaient de l'actif et en même temps du passif et on est allé contre des vents contraires, a estimé M. Kettani faisant un rappel historique depuis l'an 2000 et la désignation de l'Allemagne comme hôte du mondial 2006.
Depuis, l'Europe et l'Allemagne avaient décidé de renvoyer l'ascenseur et de dédommager l'Afrique du Sud, qu'il félicite pour l'avoir emporté et à laquelle il a souhaité une excellente organisation puisque ce sera l'Afrique qui sortira vainqueur.
En dépit de ces handicaps, le dossier marocain a plus que relevé le challenge en enlevant 50 p.c des voix de l'UEFA et les trois quarts des voix africaine et asiatique. La diplomatie marocaine a fonctionné à plein tube mais avec la discrétion nécessaire, a précisé M. Kettani qui a exprimé sa fierté pour la confiance placée en lui par SM le Roi Mohammed VI dont les Hautes orientations ont toujours inspiré l'équipe de l'Association Maroc 2010.
Nous nous sommes battus comme des lions jusqu'au bout et avons fait trembler nos concurrents jusqu'aux dernières heures et le revirement de dernière minute de Jack Warner (président de la CONCACAF), a rappelé le président délégué de l'Association.
Sur le volet financier, M. Kettani a révélé que le budget de la campagne a été de 160 millions de dirhams dont 20 millions pour les matches amicaux de promotion. Il dépasse de vingt trois millions le budget de la précédente candidature pour la coupe du monde 2006.
Sur ce budget global d'environ 17 millions de dollars U.S, trente cinq millions de dirhams sont financés par des apports de sponsors qui ont largement couvert toutes les dépenses se rapportant aux différentes équipes de consultants étrangers de l'Association, a-t-il précisé.
A titre de comparaison, l'Afrique du Sud, qui n'a pas discontinué dans sa campagne depuis l'échec de 2000, a levé 35 millions de dollars uniquement des sponsors, soit le double du budget de la campagne marocaine.
Parmi les autres enseignements tirés de cette candidature, le Maroc a démontré qu'il est capable d'abriter des événements majeurs. Et le plus important est de montrer que le pays est compétitif et dispose d'infrastructures adéquates tout en offrant les conditions favorisant le climat d'investissement et créant la croissance et la valeur ajoutée.
Si l'intérêt de la coupe du monde est d'accélérer tous ces projets, il ne faut pas pour autant s'arrêter à ce niveau mais continuer sur cette lancée de développement stratégique et y ajouter la dimension sportive, a indiqué M. Kettani.
De son côté, le nouveau secrétaire général de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) M. Ahmed Ammor, a mis l'accent sur la nécessité de profiter de cet élan et cet engouement populaires pour mener la véritable bataille du développement à l'horizon 2010.
La mobilisation doit rester de mise et la FRMF doit prendre ce flambeau et faire comme si on a gagné et continuer mais aussi mettre encore plus la pression pour que le programme de développement sportif particulièrement du football soit mené à bon port pour garantir la mise à niveau et passer de l'amateurisme au professionnalisme, a-t-il ajouté.
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