S.A.R. le Prince Moulay Rachid présidera, en fin de semaine, la délégation officielle marocaine devant se rendre à Zurich pour assister au verdict de la FIFA relatif à l'organisation du Mondial 2010, qui sera rendu samedi 15 mai à 13 heures. A quelques jours donc de cette importante décision, en dépit des rumeurs contradictoires, l'ambiance autour des préparatifs de cette cérémonie reste fiévreuse.
Samedi 15 mai à 13 heures, SAR le Prince Moulay Rachid présidera la délégation marocaine à Zurich.
Le Maroc, fort de ses atouts, est le plus habilité à devenir le premier hôte africain de la Coupe du monde de football, et la FIFA ne fera que rendre justice au Royaume en lui attribuant l'édition 2010, ont estimé les ambassadeurs de la candidature du Maroc, dans des déclarations à la MAP.
Ce droit ne souffre d'aucune contestation. Non seulement son anthologie sportive et son histoire footballistique militent en sa faveur et en font un serieux prétendant à cet honneur, mais également parce qu'il a été à l'avant garde du continent en tentant l'aventure en 1987 et en relevant ce défi.
Pays de stabilité et de paix, sa proximité du centre mondial du football, sa culture enracinée de terre de football et sa légendaire hospitalité sont autant d'atouts pouvant à même de lui permettre d'assurer la réussite d'une compétition de l'ampleur d'une coupe du monde.
Ainsi, le légendaire Juste Fontaine, meilleur buteur d'une phase finale du mondial avec treize réalisations (Suède-1958), a dit d'un calme et d'une assurance de buteur que la FIFA doit prendre en considération l'aspect de la sécurité, et dans ce cas, le Maroc, terre de paix et de tolérance où se côtoient les religions monothéistes, est largement favori.
Le rapport de la commission d'inspection technique de la Fédération internationale ne signifie pas grande chose pour ce goaleador qui avait débuté le football dans sa ville natale Marrakech et qui, empruntant à la rhétorique du football, estime que la course pour la victoire se joue sous forme de championnat jusqu'aux dernières journée et minutes.
Pour l'ancien entraîneur des Lions de l'Atlas, le Maroc a tous les atouts pour que ce premier mondial en Afrique soit une réussite sur tous les plans.
De son côté, le "prince du parc" Abderrahmane Belmahjoub, premier africain qui a joué une phase finale de coupe du monde en 1954 avec la sélection française, la candidature du Maroc, présentée au nom de l'Afrique mais aussi des mondes arabe et islamique, n'est plus un rêve mais une réalité après que la FIFA ait décidé du principe de l'alternance des continents.
De ces artistes du ballon rond enfantés par le Maroc, Mohamed Timoumi est plus que confiant quant à l'issue du vote de la FIFA. Il est tout à fait logique que le dossier marocain puisse bénéficier de la priorité et que la FIFA se prononce avec équité en octroyant le droit d'abriter le mondial au Royaume qui avait le premier pris fait et cause pour le continent en se portant candidat pour la première fois en 1987.
Pour le ballon d'or africain en 1985 et l'une des stars du mondial mexicain de 1986, les chances du Maroc sont plus fortes que lors des précédentes candidatures puisque la lutte se limite aux candidats africains et l'avantage est en faveur du Royaume, porte flambeau du football continental.
La double championne du monde des 400m haies, Nezha Bidouane, partage les mêmes avis. "Il serait injuste qu'un pays autre que le Maroc puisse abriter ce mondial. Le Royaume est capable d'organiser une merveilleuse coupe du monde qui restera gravée dans les mémoires", a-t-elle dit, citant en exemple les mondiaux de Cross country de Marrakech en 1998, une compétition que la Fédération internationale d'athlétisme (IAAf) a qualifiée d'édition du 20ème siècle.
"C'est sûr que le mondial 2010 au Maroc sera de loin la meilleure coupe du monde depuis 1930. Le Mondial a besoin du Maroc et le Royaume mérite de l'organiser", a ajouté Bidouane.
Pour le meilleur athlète au monde depuis trois années, Hicham El Guerrouj, la FIFA sera le 15 mai devant ses responsabilités historiques.
"C'est la FIFA qui fera son examen de conscience étant donné que le Maroc a satisfait à toutes les conditions requises. La balle est dans le camp de la FIFA".
Nombreux sont les Marocains parmi les pionniers et virtuoses du ballon rond mondial qui n'ont pu concrétiser leur rêve de jouer une phase finale, mais leur espoir actuellement est de vivre le mondial en tant que pays organisateur dans un Royaume qui révélera au monde les potentialités et le savoir-faire des marocains à monter les plus belles créations, a ajouté El Guerrouj.
Pour sa part, la championne olympique Nawal El Moutawakil, qui avait fondu en larmes, le 7 juillet 2000, après l'élimination au premier tour du Maroc dans la course au mondial 2006 (Allemagne), a exprimé le voeu que le 15 mai prochain restera une date gravée dans les annales du football marocain et africain.
Les membres du comité exécutif de la FIFA doivent être logiques avec eux-mêmes et rendre justice au pays qui mérite d'abriter cet événement et qui ne peut être que le Maroc, a conclu Mme El Moutawakil qui est également membre du comité international olympique.
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