Maroc 2010: Le scrutin sera extrêmement serré entre deux grandissimes favoris, le Maroc et l'Afrique du Sud
Le scrutin pour la désignation, le 15 mai, du pays organisateur du Mondial 2010 sera extrêmement serré entre deux grandissimes favoris, le Maroc et l'Afrique du Sud, écrit "Jeune Afrique l'Intelligent" dans sa dernière édition, en estimant "très minces" les chances des trois autres pays en lice.
"De l'avis de tous les spécialistes, les chances de l'Egypte sont minces. Et celles de la Tunisie et de la Libye davantage encore, après le rejet de leur projet de coorganisation. Restent deux grandissimes favoris", note la publication dans son article intitulé "Maroc-Afrique du Sud: Le Match".
Evoquant les chances de chacun des deux pays, à la lumière des dossiers remis à la FIFA, le journal donne un léger avantage au niveau infrastructures à l'Afrique du Sud qui a déjà accueilli de nombreuses compétitions internationales, et souligne toutefois que les responsables de la candidature du Maroc, "tirant les leçons des échecs du passé, ont mobilisé une escouade d'experts internationaux de premier plan et mis au point un montage financier en béton".
"Pour l'instant, note le journal, le Maroc dispose d'un stade tout neuf à Fès (45.000 places) et doit en rénover deux autres à Casablanca (50.000 places) et à Rabat (52.000 places). Trois nouvelles enceintes sont déjà en chantier à Marrakech (70.000), Agadir (45.000) et Tanger (69.000). Et trois autres seront construites si la candidature marocaine est retenue, à Casablanca (95.000 places), El Jadida (45.000) et Meknès (45.000), pour un budget prévisionnel de 750 millions d'euros, selon l'hebdomadaire français.
Le journal rappelle à ce titre que "le Mondial 2010 s'inscrit dans la stratégie de développement "vision 2010" mise au point à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, en janvier 2001".
Sur le plan sportif, le Maroc prend largement le dessus avec une belle carte de visite, écrit le journal. Champion d'Afrique en 1976, premier pays à se qualifier pour une phase finale de coupe du monde en 1970, au Mexique, puis à accéder au deuxième tour en 1986, toujours au Mexique.
Rappelant les performances des joueurs marocains depuis les années 1940 (Larbi Ben M'barek, puis après Abdelkader Hamiri, Abderazzak el-Ouargla, Kadmir, Ben Miloud...), le journal note que le premier footballeur africain à disputer une phase finale de la coupe du monde, fut encore un Marocain, Abderrahmane Mahjoub (en 1954 avec l'équipe de France). Enfin, rappelle-t-il, le Raja de Casablanca fut, en 2000, le premier club africain à disputer le Championnat du monde des clubs.
Par ailleurs, le journal invoque en citant le président du comité de la candidature du Maroc, Saad Kettani, la légitimité historique de la candidature du Royaume, qui a été le premier à tenter de briser le monopole de l'Europe et de l'Amérique sur l'organisation de la coupe du monde et à militer pour l'alternance entre les continents.
M. Kettani souligne également la tradition d'hospitalité et de tolérance du Maroc et insiste sur les valeurs universelles du football.
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