Selon une dépêche de l’Associated Press le président de la FIFA a annoncé le retrait de la candidature tunisienne. « Nous avons appris le retrait de la Tunisie» a déclaré Joseph Blatter à l’agence.
Par ailleurs une source autorisée de la Fédération tunisienne a affirmé à l’AFP "Il n'est pas question de retrait, et la Tunisie maintient son dossier de co-organisation".
Soucieux de fournir une information fiable à nos visiteurs, nous publions les deux dépêches.
The Associated Press : La Tunisie se retire de la course au mondial
La Tunisie a retiré sa candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2010 de football car la FIFA a rejeté l'idée d'un ticket avec la Libye, a déclaré samedi à l'Associated Press Sepp Blatter, président de la Fédération internationale de football.
Le dirigeant a précisé qu'il avait reçu une lettre et parlé avec des responsables tunisiens qui lui avaient confirmé l'abandon.
L'Afrique du Sud est favorite, suivie de près par le Maroc et l'Egypte. Les 25 membres du comité exécutif se réuniront à Zurich le 15 mai pour élire l'organisateur. Si le scrutin est serré, le vote de Blatter sera décisif.
«Nous avons reçu le retrait de la Tunisie. Ils ne seront candidats que s'il y a la possibilité d'une co-organisation. Il n'y aura pas de co-organisation parce qu'au moins trois des associations sont capables d'organiser cette Coupe du Monde individuellement», a expliqué Sepp Blatter en marge des cérémonies du 50e anniversaire de la Confédération asiatique du football (AFC) à Kuala Lumpur, en Malaisie.
On ignore si la Libye maintient sa candidature mais elle n'a à peu près aucune chance de la voir retenue. «Nous n'avons pas de nouvelles de la Libye», a déclaré Blatter.
En 2002, la co-organisation du Mondial par le Japon et la Corée du Sud avait causé de nombreuses difficultés.
AFP: la Tunisie n'y croit plus mais persiste
Candidate pour co-organiser le Mondial-2010 de soccer avec la Libye, la Tunisie, malgré le rejet de son projet par le président de la Fédération internationale (FIFA) Joseph Blatter et des chances de désignation quasiment nulles, n'entend pourtant pas retirer officiellement sa candidature.
La Tunisie, qui a émis des propositions en réponse aux réserves de la FIFA sur les aléas de l'organisation conjointe d'une Coupe du monde, souhaite que le comité exécutif de la FIFA examine "favorablement" son dossier de candidature conjointe, a expliqué samedi à l'AFP une source autorisée de la Fédération tunisienne (FTF).
"Nous travaillons en bon partenariat avec la FIFA et restons entièrement disposés pour une co-organisation du Mondial en Afrique, à l'instar de ce qui s'est fait en Asie", a noté la même source, en référence à l'édition 2002 accueillie par la Corée du Sud et le Japon.
"Il n'est pas question de retrait, et la Tunisie maintient son dossier de co-organisation", ce projet, même si ses chances d'aboutir sont nulles, n'ayant pas été "formellement" rejeté par la FIFA, a-t-on également indiqué de source responsable proche du comité de candidature.
Des précisions qui font écho à une récente rencontre entre Joseph Blatter et le président de la Fédération tunisienne, Hamouda Ben Ammar. Selon des sources proches du dossier à la FIFA, M. Blatter aurait une nouvelle fois rappelé que, selon le rapport d'inspection, trois pays étaient en mesure d'organiser individuellement ce premier mondial sur le sol africain et qu'une co-organisation était "définitivement écartée".
Les problèmes rencontrés lors du dernier Mondial, où la FIFA a enregistré une seule recette pour des dépenses multipliées par deux, laissaient déjà peu de chance à une nouvelle co-organisation.
Toutefois, M. Ben Ammar reste fidèle au dossier tuniso-libyen depuis l'annonce de la candidature en septembre 2003 par le fils du chef de l'Etat libyen, Saâdi Kadhafi. Lors de la présentation du dossier à la FIFA, le 30 septembre dernier, ce dernier avait voulu "démontrer qu'à travers le football, l'unité et la coopération ne sont pas un vain mot".
M. Ben Ammar estime également qu'une "organisation commune permettrait d'éviter au continent africain des dépenses irréalistes et un gaspillage qui est aujourd'hui un des fléaux de la planète".
Le chef de l'Etat libyen Mouammar Kadhafi, outre la candidature conjointe avec la Tunisie, avait d'ailleurs également évoqué une organisation commune des cinq pays.
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