Source : Associated press
Le président de la FIFA, Sepp Blatter, a déclaré vendredi que «le coeur, ou l'esprit», et pas seulement l'expertise technique, auraient un rôle dans l'attribution de la Coupe du monde 2010, et a tenté de dissiper les craintes d'attentats terroristes pendant la compétition.
Dans des commentaires qui pourront raviver les espoirs des quatre autres candidats, Blatter a décrit le rapport de la FIFA qui a fait de l'Afrique du Sud le grand favori comme un simple document »technique», et a affirmé que la course n'était pas terminée.
»Il s'agit d'une élection, et dans une élection les décisions sont prises en grande partie avec le coeur, ou l'esprit, et pas si sûrement en fonction de documents présentés par un groupe», a déclaré Blatter à l'Associated Press à Kuala Lumpur.
»Alors ne me demandez pas qui sera le vainqueur en 2010: l'Afrique est le vainqueur, et le football est le vainqueur», a-t-il ajouté, en marge d'une réunion du comité exécutif de la Confédération asiatique de football (AFC).
La FIFA a décidé de réserver l'organisation du Mondial 2010 à un pays africain. Pour la première fois de l'histoire de la Coupe du monde de football, elle se tiendra donc sur ce continent.
Les 25 membres du comité exécutif se réuniront à Zurich le 15 mai pour élire l'organisateur. Si le scrutin est serré, le vote de Blatter sera décisif.
Lors du précédent vote, l'Afrique du Sud était favorite pour décrocher l'organisation de la compétition 2006. Mais elle avait finalement été battue par l'Allemagne, par 12 voix contre 11, après l'abstention de dernière minute du délégué néo-zélandais.
Cette semaine, l'Afrique du Sud s'est posée en grande favorite dans la course à l'organisation après la parution d'un rapport d'évaluation des candidatures qui lui a été favorable, même si la FIFA a déploré le taux de criminalité élevé du pays.
Les quatre autres candidats sont le Maroc, la Libye, l'Egypte et la Tunisie.
Egalement vendredi, le président de la Confédération asiatique de football (AFC), Mohamed Bin Hammam, a déclaré que les questions de sécurité joueraient un rôle important dans l'attribution de l'organisation de la Coupe.
M. Bin Hammam a affirmé que les délégués de la FIFA, qui doivent voter la semaine prochaine, étaient «parfaitement conscients» des risques engendrés par l'organisation d'un événement comme la Coupe du monde.
»Ces pays vont faire leur maximum pour protéger les visiteurs, les supporters et les équipes», a-t-il déclaré.
Mais il ne peut exister de garanties, a ajouté Bin Hammam, un membre qatari du comité exécutif de la FIFA.
»Même le lieu le plus sûr du monde peut être dangereux demain», a-t-il dit.
Les craintes d'attaques terroristes lors d'événements sportifs d'importance ont augmenté depuis les attentats du 11 septembre 2001 qui ont frappé les Etats-Unis. Mais Blatter a affirmé que le football n'était pas une cible privilégiée pour les terroristes.
»Je pense qu'il vaut mieux que nous en parlions pas de terrorisme», a-t-il dit. «Jusqu'à présent, le football n'a jamais été touché parce qu'il s'agit du sport du peuple. Tout le monde joue, les pauvres, les riches, toutes les races, toutes les cultures, toutes les religions.»
»Evidemment, nous devrons prendre nos précautions», a poursuivi Blatter. «Tout le monde peut être pris pour cible. Mais nous croyons en Dieu, et nous croyons au football.»
Le président de la FIFA, Sepp Blatter, a déclaré vendredi que «le coeur, ou l'esprit», et pas seulement l'expertise technique, auraient un rôle dans l'attribution de la Coupe du monde 2010, et a tenté de dissiper les craintes d'attentats terroristes pendant la compétition.
Dans des commentaires qui pourront raviver les espoirs des quatre autres candidats, Blatter a décrit le rapport de la FIFA qui a fait de l'Afrique du Sud le grand favori comme un simple document »technique», et a affirmé que la course n'était pas terminée.
»Il s'agit d'une élection, et dans une élection les décisions sont prises en grande partie avec le coeur, ou l'esprit, et pas si sûrement en fonction de documents présentés par un groupe», a déclaré Blatter à l'Associated Press à Kuala Lumpur.
»Alors ne me demandez pas qui sera le vainqueur en 2010: l'Afrique est le vainqueur, et le football est le vainqueur», a-t-il ajouté, en marge d'une réunion du comité exécutif de la Confédération asiatique de football (AFC).
La FIFA a décidé de réserver l'organisation du Mondial 2010 à un pays africain. Pour la première fois de l'histoire de la Coupe du monde de football, elle se tiendra donc sur ce continent.
Les 25 membres du comité exécutif se réuniront à Zurich le 15 mai pour élire l'organisateur. Si le scrutin est serré, le vote de Blatter sera décisif.
Lors du précédent vote, l'Afrique du Sud était favorite pour décrocher l'organisation de la compétition 2006. Mais elle avait finalement été battue par l'Allemagne, par 12 voix contre 11, après l'abstention de dernière minute du délégué néo-zélandais.
Cette semaine, l'Afrique du Sud s'est posée en grande favorite dans la course à l'organisation après la parution d'un rapport d'évaluation des candidatures qui lui a été favorable, même si la FIFA a déploré le taux de criminalité élevé du pays.
Les quatre autres candidats sont le Maroc, la Libye, l'Egypte et la Tunisie.
Egalement vendredi, le président de la Confédération asiatique de football (AFC), Mohamed Bin Hammam, a déclaré que les questions de sécurité joueraient un rôle important dans l'attribution de l'organisation de la Coupe.
M. Bin Hammam a affirmé que les délégués de la FIFA, qui doivent voter la semaine prochaine, étaient «parfaitement conscients» des risques engendrés par l'organisation d'un événement comme la Coupe du monde.
»Ces pays vont faire leur maximum pour protéger les visiteurs, les supporters et les équipes», a-t-il déclaré.
Mais il ne peut exister de garanties, a ajouté Bin Hammam, un membre qatari du comité exécutif de la FIFA.
»Même le lieu le plus sûr du monde peut être dangereux demain», a-t-il dit.
Les craintes d'attaques terroristes lors d'événements sportifs d'importance ont augmenté depuis les attentats du 11 septembre 2001 qui ont frappé les Etats-Unis. Mais Blatter a affirmé que le football n'était pas une cible privilégiée pour les terroristes.
»Je pense qu'il vaut mieux que nous en parlions pas de terrorisme», a-t-il dit. «Jusqu'à présent, le football n'a jamais été touché parce qu'il s'agit du sport du peuple. Tout le monde joue, les pauvres, les riches, toutes les races, toutes les cultures, toutes les religions.»
»Evidemment, nous devrons prendre nos précautions», a poursuivi Blatter. «Tout le monde peut être pris pour cible. Mais nous croyons en Dieu, et nous croyons au football.»
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